Le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’apprête à voter, le 30 octobre, une nouvelle Résolution sur la question du Sahara, une décision très attendue qui devrait réaffirmer les grandes orientations de la communauté internationale autour du plan d’autonomie proposé par le Maroc. Dans ce contexte diplomatique marqué par de fortes attentes, et à quelques jours seulement de la commémoration du 50ème anniversaire de la Marche Verte, le Parti de l’Istiqlal et la Fondation Allal El Fassi ont organisé, mardi soir à Rabat, une conférence-débat réunissant universitaires, chercheurs et experts autour du thème : «L’autonomie, un mécanisme d’autodétermination».
Les travaux de cette rencontre, organisée par la Commission de l’Unité territoriale du Parti de l’Istiqlal, ont été dirigés par Hassan Abdelkhalek, membre du Comité Exécutif du Parti de l’Istiqlal et ancien ambassadeur du Royaume du Maroc en Algérie. Les intervenants ont souligné que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 reflète un choix stratégique qui vise à renforcer la paix et la stabilité dans la région. Cette initiative est désormais considérée comme un consensus mondial, étant le moyen le plus approprié pour résoudre le conflit régional artificiel autour du Sahara.
La conférence, qui s’est déroulée devant un large auditoire composé d’experts, de diplomates, de professeurs et de chercheurs, tous profondément concernés par cette question cruciale, a aussi insisté sur l’importance d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur les contenus de cette initiative, ainsi que de stimuler le débat scientifique et intellectuel sur ses dimensions juridiques, politiques et de développement, dans le cadre de la défense nationale de l’unité territoriale du Royaume.
Les travaux de cette rencontre, organisée par la Commission de l’Unité territoriale du Parti de l’Istiqlal, ont été dirigés par Hassan Abdelkhalek, membre du Comité Exécutif du Parti de l’Istiqlal et ancien ambassadeur du Royaume du Maroc en Algérie. Les intervenants ont souligné que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 reflète un choix stratégique qui vise à renforcer la paix et la stabilité dans la région. Cette initiative est désormais considérée comme un consensus mondial, étant le moyen le plus approprié pour résoudre le conflit régional artificiel autour du Sahara.
La conférence, qui s’est déroulée devant un large auditoire composé d’experts, de diplomates, de professeurs et de chercheurs, tous profondément concernés par cette question cruciale, a aussi insisté sur l’importance d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur les contenus de cette initiative, ainsi que de stimuler le débat scientifique et intellectuel sur ses dimensions juridiques, politiques et de développement, dans le cadre de la défense nationale de l’unité territoriale du Royaume.
Le plan d’autonomie, moteur de stabilité et de développement
L’universitaire et parlementaire Lahcen Haddad, membre du Conseil national du Parti de l’Istiqlal, a souligné que « le dossier du Sahara marocain n’est plus simplement une question géographique, mais un véritable laboratoire politique et juridique, reflétant l’évolution du droit international vers un concept d’indépendance interne au service de la stabilité et du développement ». Sur le plan géopolitique, il a observé que «la persistance du conflit accentue la fragilité de la région du Sahel, favorise le terrorisme, la contrebande et l’immigration irrégulière, alors que le plan d’autonomie offre une vision intégratrice qui relie sécurité et développement à travers des projets d’envergure».
Lahcen Haddad a par ailleurs détaillé que «l’approche marocaine repose sur une légitimité juridique et diplomatique solide, la Charte des Nations Unies protège l’intégrité des États, et depuis 2007, les Résolutions du Conseil de Sécurité appellent à une solution réaliste, pratique, durable et consensuelle, sans mention d’un référendum. Des pays influents tels que les États-Unis, l’Espagne, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont manifesté un soutien croissant à l’initiative marocaine».
Il a conclu en affirmant : «Aujourd’hui, un consensus international pragmatique considère le plan d’autonomie comme la seule solution réaliste et durable à long terme. Ce n’est pas seulement une solution politique, mais aussi une libération humaine, mettant fin aux souffrances des habitants des camps de Tindouf et leur offrant le droit de participer à des institutions démocratiques nationales qui garantissent leur dignité et leur protection juridique».
El Moussaoui Al-Ajlaoui, universitaire spécialisé dans les affaires africaines et les questions du Sahara et du Sahel, a déclaré : «Sur le plan politique, peu importe le contenu exact de la Résolution que le Conseil de Sécurité adoptera, l’essentiel est que le débat international se concentre aujourd’hui sur l’initiative marocaine. Cela constitue en soi un gain positif, indépendamment de la formulation finale de la décision onusienne».
Al-Ajlaoui a expliqué que les documents des Nations Unies ne qualifient pas le Maroc de «pays occupant» et reconnaissent son droit à prendre des mesures contre quiconque menace sa sécurité ou son intégrité territoriale. L’universitaire a rappelé que «l’évolution de la position internationale a favorisé l’initiative marocaine d’autonomie, car elle est conforme à la Charte des Nations Unies (…) Mais avant tout, la question du Sahara est un droit supérieur, incontestable et prioritaire».
Trois questions à Houssaini mohamed Tajeddine : « Plus de 90 % des Sahraouis authentiques résident déjà sur le territoire marocain »
Houssaini mohamed Tajeddine, professeur des relations internationales, a répondu à nos questions.
- Quelles sont les prochaines étapes prévues concernant le plan d’autonomie du Maroc après l’examen par le Conseil de Sécurité ?
- Le Conseil de Sécurité devrait revenir sur le sujet dans deux jours afin de prendre une décision concernant l’initiative et le projet de Résolution présenté par les États-Unis. Pour la première fois, ce projet contient une décision claire et précise du Conseil de Sécurité sur le plan proposé par le Maroc, qui considère l’autonomie comme la seule solution capable de résoudre le conflit et de mettre fin à la crise autour du Sahara. Quoi qu’il en soit, si ce projet est approuvé par le Conseil de Sécurité, une nouvelle étape débutera, celle de la mise en œuvre effective de l’autonomie sur le terrain, qui s’annonce également complexe et délicate.
- Quel est l’effectif prévu pour l’intégration des Sahraouis sur le territoire marocain ?
- Le nombre de personnes acceptées sur le territoire marocain doit tenir compte du recensement espagnol de 1975, qui estimait la population sahraouie à 75.000 personnes. Il faut éviter d’inclure dans ce chiffre les réfugiés venus de Mauritanie, du Mali ou d’autres pays subsahariens, car le Maroc ne pourrait pas supporter un nombre allant jusqu’à 200.000, comme le prétend le Polisario.
Aujourd’hui, plus de 90 % de la population sahraouie authentique vit déjà sur le territoire marocain et est pleinement intégrée dans la société, à travers la participation électorale et les référendums, souvent à un taux supérieur à celui des autres citoyens marocains. Cela démontre que cette population a déjà exercé son autodétermination. Les 10 % restants, installés à Tindouf, doivent être réintégrés progressivement dans la société marocaine, en bénéficiant de tous les droits et devoirs liés à leur intégration.
- Quelle est votre opinion sur l’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie ?
- Quelles sont les prochaines étapes prévues concernant le plan d’autonomie du Maroc après l’examen par le Conseil de Sécurité ?
- Le Conseil de Sécurité devrait revenir sur le sujet dans deux jours afin de prendre une décision concernant l’initiative et le projet de Résolution présenté par les États-Unis. Pour la première fois, ce projet contient une décision claire et précise du Conseil de Sécurité sur le plan proposé par le Maroc, qui considère l’autonomie comme la seule solution capable de résoudre le conflit et de mettre fin à la crise autour du Sahara. Quoi qu’il en soit, si ce projet est approuvé par le Conseil de Sécurité, une nouvelle étape débutera, celle de la mise en œuvre effective de l’autonomie sur le terrain, qui s’annonce également complexe et délicate.
- Quel est l’effectif prévu pour l’intégration des Sahraouis sur le territoire marocain ?
- Le nombre de personnes acceptées sur le territoire marocain doit tenir compte du recensement espagnol de 1975, qui estimait la population sahraouie à 75.000 personnes. Il faut éviter d’inclure dans ce chiffre les réfugiés venus de Mauritanie, du Mali ou d’autres pays subsahariens, car le Maroc ne pourrait pas supporter un nombre allant jusqu’à 200.000, comme le prétend le Polisario.
Aujourd’hui, plus de 90 % de la population sahraouie authentique vit déjà sur le territoire marocain et est pleinement intégrée dans la société, à travers la participation électorale et les référendums, souvent à un taux supérieur à celui des autres citoyens marocains. Cela démontre que cette population a déjà exercé son autodétermination. Les 10 % restants, installés à Tindouf, doivent être réintégrés progressivement dans la société marocaine, en bénéficiant de tous les droits et devoirs liés à leur intégration.
- Quelle est votre opinion sur l’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie ?
La réconciliation s’impose, l’Algérie n’est pas seulement un pays voisin, nous sommes condamnés à vivre ensemble. En 2011, lorsque le Maroc a été appelé par l’Arabie Saoudite et le Conseil de Coopération du Golfe à réintégrer ce groupement régional, le Royaume a présenté ses excuses et réaffirmé que son choix stratégique est le Maghreb, refusant tout regroupement parallèle. Cela a été une preuve concrète de l’attachement du Maroc au Grand Maghreb et de sa volonté de devenir un acteur majeur des relations internationales, capable de décider de son avenir et de ses besoins, plutôt que de subir les directives des grandes puissances.
























