« Nous appelons sincèrement nos frères dans les camps de Tindouf à saisir cette opportunité historique pour retrouver les leurs et jouir de la possibilité que leur offre l’Initiative d’autonomie de contribuer à la gestion des affaires locales, au développement de leur patrie et à la construction de leur avenir, dans le giron du Maroc uni », a insisté de Souverain dans son discours prononcé après le vote de résolution 2797 concernant le conflit sur le Sahara. SM le Roi, garant des droits et des libertés des citoyens, affirme « solennellement que les Marocains, étant tous égaux, il n’y a pas de différence entre les personnes rentrées des camps de Tindouf et leurs frères installés dans le reste du territoire national ».
Interrogé par L’Opinion sur la composition de cette population, Houssaini Mohamed Tajeddine, professeur en relations internationales, explique que « plus de 90% de la population sahraouie authentique vit déjà sur le territoire marocain et est pleinement intégrée à la société, notamment à travers la participation électorale et les référendums, souvent à un taux supérieur à celui des autres citoyens marocains ». Il précise également que la population des camps de Tindouf représente environ 10% des Sahraouis et devrait être « réintégrée progressivement dans la société marocaine, en bénéficiant de tous les droits et devoirs liés à cette intégration ».
Développant ce point, Houssaini précise que le nombre de personnes susceptibles d’être accueillies sur le territoire marocain doit se fonder sur le recensement espagnol de 1975, connu sous le nom de Censo-74, qui estimait la population sahraouie à 75.000 personnes. Ce recensement demeure la principale référence démographique pour la région du Sahara avant les événements de 1975. Selon les données reprises par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans la Monographie de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, la population sahraouie s’élevait alors à environ 73.497 personnes, réparties entre 38.336 hommes et 35.161 femmes. Ce chiffre, généralement arrondi à 75 000 habitants, constitue la base historique sur laquelle le Maroc fonde ses estimations actuelles.
Le chercheur en relations internationales avertit toutefois que le chiffre définissant la population ne devrait pas inclure les réfugiés venus de Mauritanie, du Mali ou d’autres pays subsahariens, soulignant qu’il serait « difficile pour le Maroc de supporter un nombre allant jusqu’à 200.000, comme le prétend le Polisario ». En effet, le chiffre avancé par les séparatistes est jugé largement exagéré et économiquement insoutenable par Rabat. Dans ses discours officiels, le Royaume appelle de manière récurrente le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à procéder à un recensement transparent et individualisé des populations de Tindouf, estimées à environ 90.000 personnes selon certaines évaluations opérationnelles du HCR.
Interrogé par L’Opinion sur la composition de cette population, Houssaini Mohamed Tajeddine, professeur en relations internationales, explique que « plus de 90% de la population sahraouie authentique vit déjà sur le territoire marocain et est pleinement intégrée à la société, notamment à travers la participation électorale et les référendums, souvent à un taux supérieur à celui des autres citoyens marocains ». Il précise également que la population des camps de Tindouf représente environ 10% des Sahraouis et devrait être « réintégrée progressivement dans la société marocaine, en bénéficiant de tous les droits et devoirs liés à cette intégration ».
Développant ce point, Houssaini précise que le nombre de personnes susceptibles d’être accueillies sur le territoire marocain doit se fonder sur le recensement espagnol de 1975, connu sous le nom de Censo-74, qui estimait la population sahraouie à 75.000 personnes. Ce recensement demeure la principale référence démographique pour la région du Sahara avant les événements de 1975. Selon les données reprises par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans la Monographie de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, la population sahraouie s’élevait alors à environ 73.497 personnes, réparties entre 38.336 hommes et 35.161 femmes. Ce chiffre, généralement arrondi à 75 000 habitants, constitue la base historique sur laquelle le Maroc fonde ses estimations actuelles.
Le chercheur en relations internationales avertit toutefois que le chiffre définissant la population ne devrait pas inclure les réfugiés venus de Mauritanie, du Mali ou d’autres pays subsahariens, soulignant qu’il serait « difficile pour le Maroc de supporter un nombre allant jusqu’à 200.000, comme le prétend le Polisario ». En effet, le chiffre avancé par les séparatistes est jugé largement exagéré et économiquement insoutenable par Rabat. Dans ses discours officiels, le Royaume appelle de manière récurrente le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à procéder à un recensement transparent et individualisé des populations de Tindouf, estimées à environ 90.000 personnes selon certaines évaluations opérationnelles du HCR.





















