Il est toujours très plaisant de découvrir les images d’une nouvelle auto, encore plus lorsqu’il s’agit d’une Alpine. La marque française n’inclut que deux modèles dans sa gamme : la berlinette A110 et la bombinette A290, auxquelles s’ajoute l’A390, un SUV 100 % électrique.
Un segment automobile qui rompt avec les codes traditionnels de la marque, qui, depuis sa création en 1955, s’articule autour de véhicules sportifs agiles, réputés pour leur légèreté.
Lors du Salon de Paris 2024, Alpine présentait déjà un concept car éblouissant, l’A390_Bêta, qui dévoilait les caractéristiques majeures du prochain-né.
Un segment automobile qui rompt avec les codes traditionnels de la marque, qui, depuis sa création en 1955, s’articule autour de véhicules sportifs agiles, réputés pour leur légèreté.
Lors du Salon de Paris 2024, Alpine présentait déjà un concept car éblouissant, l’A390_Bêta, qui dévoilait les caractéristiques majeures du prochain-né.
Une esthétique qui renforce l’aérodynamisme
Et il faut reconnaître, avec de surcroît une satisfaction non dissimulée, que l’A390 de série en garde de nombreux éléments. Comme ce double tunnel sur le capot, qui optimise l’aérodynamisme de la voiture et transfère du poids sur l’essieu avant afin de garantir une meilleure stabilité directionnelle.
Au même titre que l’A110, le toit est creusé en son milieu et génère un double relief visuel, alors que son inclinaison est assez forte.
Pour ce qui est de la partie arrière, un gros diffuseur d’air canalise l’air circulant sous la voiture et un béquet imposant y prend place afin de, au-delà de son effet aérodynamique, sublimer la ligne de l’auto.
D’une longueur de 4,62 m, l’A390 se situe au même niveau que le Cupra Tavascan. Cependant, il culmine 7 cm plus bas (1,53 m de hauteur), et cela bien que l’espagnol dispose déjà d’un style très coupé.
Alpine préfère d’ailleurs ne pas donner à son modèle la dénomination de SUV, lui préférant celle de Crossover Sport Fastback.
Quoi qu’il en soit, l’A390 est un OVNI dans son segment, ce qui lui procure un attrait particulier.
Un intérieur soigné
Et pour avoir cette silhouette élancée, l’A390 rogne un peu sur les places arrière, un tantinet exiguës, et sur le volume du coffre, de seulement 532 l en configuration 5 places.
L’habitacle, agréable à l’œil, met en avant le cuir, le carbone et l’aluminium brossé, tout en adoptant le design des tableaux de bord de Renault, avec deux écrans de 12,3’’ et 12’’, mais avec un système tactile distinct.
Les commandes de climatisation restent activables par des boutons physiques et les sièges baquets sont particulièrement enveloppants, deux atouts à mettre au crédit de l’A390.
L’élégant volant avec méplat est emprunté aux autres modèles du catalogue de la marque, ce qui complète un intérieur savoureusement dédié au sport.
Une vocation sportive
Au chapitre technique, l’A390 repose sur la même plateforme électrique AmpR Medium que le Scénic. Cependant, il présente une architecture singulière avec trois moteurs électriques.
L’un d’entre eux, fabriqué par Renault, prend place sur l’essieu avant, alors que les deux autres, de la marque Marinelli, sont regroupés en un bloc pour propulser l’essieu arrière.
Au total, l’A390 dispose d’une puissance de 400 ch pour sa version GT et de 470 pour sa palpitante version GTS. Les performances avancées par la marque sont dès lors de 4,8 s sur le 0 à 100 km/h pour la première version et de 3,9 s pour la deuxième.
L’autonomie maximale se situe à 555 km, quand il faut compter 25 min pour passer de 10 à 80 % de batterie sur une borne rapide (plus de 150 kW).
La commercialisation de cette étonnante sportive est prévue pour l’automne, avec un tarif de départ qui devrait tourner autour de 65.000 €.
