Pour faire face à la conjoncture morose, marquée par les grandes pressions inflationnistes, l’Exécutif a lancé une batterie de mesures structurantes, a affirmé Nizar Baraka, lors d’une rencontre organisée à Casablanca le 12 avril, par l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI), sous le thème “le Maroc face à la crise internationale en cours : quelles mesures de soutenabilité économique et sociale et quelles stratégies de sortie de crise ?”. Parmi lesdites mesures, «j’insiste sur la réforme du marché de gros qui devait avoir lieu en 2010, avec le gouvernement Abass Fassi», mais qui a rencontré quelques entraves, a souligné Baraka tout en notant le caractère stratégique de ce chantier.
«Cette réforme est très importante du fait qu’elle régule les prix du marché selon l’offre et la demande. Or, aujourd’hui, il se trouve que 40% de la production agricole ne passe pas par les marchés de gros, mais par des circuits parallèles, de telle sorte que les prix sont généralement fixés sur une base fausse, soit une offre qui est inférieure à la quantité réelle produite sur le marché», explique-t-il, ajoutant que de telles pratiques conduisent à des dysfonctionnements qui se traduisent par l’augmentation des prix.
Le SG de l’Istiqlal a souligné un deuxième élément important de cette réforme qui concerne l’organisation et la réduction des circuits de distribution des produits alimentaires dans le but de réduire les pratiques de spéculation. «En réduisant les intermédiaires et leurs marges, nous allons pouvoir engendrer systématiquement une baisse des prix», a-t-il noté.
Dans ce même sillage, Nizar Baraka a abordé le projet de dynamisation du Conseil de la Concurrence. « Nous avons passé une nouvelle loi, tandis que le décret est en cours de préparation pour que ce dernier puisse jouer son rôle. Car nous avons besoin de combattre la rente et la spéculation de sorte à mieux réguler nos marchés », a-t-il soutenu. En effet, la loi 40-21 modifiant la loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence et la loi 41-21 modifiant la loi 20-13 relative au Conseil de la concurrence ont été publiées au Bulletin officiel. Les décrets relatifs au renouveau du Conseil permettront de débloquer plusieurs dossiers épineux.
«Cette réforme est très importante du fait qu’elle régule les prix du marché selon l’offre et la demande. Or, aujourd’hui, il se trouve que 40% de la production agricole ne passe pas par les marchés de gros, mais par des circuits parallèles, de telle sorte que les prix sont généralement fixés sur une base fausse, soit une offre qui est inférieure à la quantité réelle produite sur le marché», explique-t-il, ajoutant que de telles pratiques conduisent à des dysfonctionnements qui se traduisent par l’augmentation des prix.
Le SG de l’Istiqlal a souligné un deuxième élément important de cette réforme qui concerne l’organisation et la réduction des circuits de distribution des produits alimentaires dans le but de réduire les pratiques de spéculation. «En réduisant les intermédiaires et leurs marges, nous allons pouvoir engendrer systématiquement une baisse des prix», a-t-il noté.
Dans ce même sillage, Nizar Baraka a abordé le projet de dynamisation du Conseil de la Concurrence. « Nous avons passé une nouvelle loi, tandis que le décret est en cours de préparation pour que ce dernier puisse jouer son rôle. Car nous avons besoin de combattre la rente et la spéculation de sorte à mieux réguler nos marchés », a-t-il soutenu. En effet, la loi 40-21 modifiant la loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence et la loi 41-21 modifiant la loi 20-13 relative au Conseil de la concurrence ont été publiées au Bulletin officiel. Les décrets relatifs au renouveau du Conseil permettront de débloquer plusieurs dossiers épineux.