Dans un communiqué publié à la suite des manifestations des 27 et 28 septembre 2025, la Confédération a déclaré soutenir les revendications légitimes exprimées pacifiquement par la jeunesse - réunie sous le mouvement GenZ212 - en faveur d’une amélioration du système de santé, de l’éducation, de la justice sociale et de la lutte contre la corruption.
Cependant, l’organisation a dénoncé avec vigueur les débordements qui ont accompagné certaines protestations, pointant « une minorité de fauteurs de troubles » responsables de destructions, de pillages et d’agressions contre les biens publics et privés, y compris les commerces, les petits projets, les véhicules d’entrepreneurs et même des établissements bancaires.
Des pertes lourdes pour les petits entrepreneurs
« Les petits entrepreneurs, déjà confrontés à d’importants défis structurels, paient aujourd’hui un lourd tribut », souligne la Confédération, rappelant que nombre d’entre eux ont vu leurs projets anéantis du jour au lendemain.
Plusieurs témoignages illustrent l’ampleur des dégâts : un jeune artisan de 24 ans, parti accomplir son service militaire, a retrouvé son atelier de fabrication de bijoux en argent complètement saccagé. Une coiffeuse veuve, mère de famille, a vu son salon détruit après des années d’économies et d’efforts. Des centaines d’autres petits commerçants, dans la vente de parfums, de meubles, d’épicerie ou d’or, ont perdu leurs moyens de subsistance, sans assurance pour couvrir leurs pertes.
Selon la Confédération, ces actes auront des répercussions économiques graves. La destruction de commerces et de projets de proximité menace non seulement la survie de milliers d’entrepreneurs, mais aussi celle des familles qu’ils font vivre.
Les pertes risquent d’entraîner une hausse du chômage, un ralentissement de la dynamique entrepreneuriale et une perte de confiance des investisseurs dans la stabilité du climat des affaires au Maroc, souligne la CM-TPME.
« Quand 98,4 % des entreprises marocaines relèvent de la catégorie des TPME, toute atteinte à cette base économique fragilise la paix sociale », avertit la Confédération.
Face à cette situation, l’organisation appelle le gouvernement à intervenir d’urgence pour indemniser les victimes et soutenir les entrepreneurs touchés. Elle propose notamment le recours à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), au Fonds Mohammed VI pour l’investissement et au Fonds des catastrophes ; des facilités fiscales et des prêts sans intérêt ; le rééchelonnement des dettes et une intégration effective des entrepreneurs sinistrés dans les programmes d’aide publique.
La Confédération réclame également l’ouverture d’une enquête approfondie pour identifier les auteurs des violences et le renforcement des mesures de sécurité autour des petites entreprises. Elle plaide enfin pour un dialogue national inclusif afin de traiter les causes profondes du malaise social et d’éviter la répétition de tels événements.
La CM-TPME assure les entrepreneurs touchés de son soutien indéfectible et s’engage à « être leur voix dans la défense de leurs droits et intérêts ». Elle appelle l’ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux à unir leurs efforts pour restaurer la confiance, préserver la stabilité économique et promouvoir une véritable justice sociale au Maroc.
Cependant, l’organisation a dénoncé avec vigueur les débordements qui ont accompagné certaines protestations, pointant « une minorité de fauteurs de troubles » responsables de destructions, de pillages et d’agressions contre les biens publics et privés, y compris les commerces, les petits projets, les véhicules d’entrepreneurs et même des établissements bancaires.
Des pertes lourdes pour les petits entrepreneurs
« Les petits entrepreneurs, déjà confrontés à d’importants défis structurels, paient aujourd’hui un lourd tribut », souligne la Confédération, rappelant que nombre d’entre eux ont vu leurs projets anéantis du jour au lendemain.
Plusieurs témoignages illustrent l’ampleur des dégâts : un jeune artisan de 24 ans, parti accomplir son service militaire, a retrouvé son atelier de fabrication de bijoux en argent complètement saccagé. Une coiffeuse veuve, mère de famille, a vu son salon détruit après des années d’économies et d’efforts. Des centaines d’autres petits commerçants, dans la vente de parfums, de meubles, d’épicerie ou d’or, ont perdu leurs moyens de subsistance, sans assurance pour couvrir leurs pertes.
Selon la Confédération, ces actes auront des répercussions économiques graves. La destruction de commerces et de projets de proximité menace non seulement la survie de milliers d’entrepreneurs, mais aussi celle des familles qu’ils font vivre.
Les pertes risquent d’entraîner une hausse du chômage, un ralentissement de la dynamique entrepreneuriale et une perte de confiance des investisseurs dans la stabilité du climat des affaires au Maroc, souligne la CM-TPME.
« Quand 98,4 % des entreprises marocaines relèvent de la catégorie des TPME, toute atteinte à cette base économique fragilise la paix sociale », avertit la Confédération.
Face à cette situation, l’organisation appelle le gouvernement à intervenir d’urgence pour indemniser les victimes et soutenir les entrepreneurs touchés. Elle propose notamment le recours à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), au Fonds Mohammed VI pour l’investissement et au Fonds des catastrophes ; des facilités fiscales et des prêts sans intérêt ; le rééchelonnement des dettes et une intégration effective des entrepreneurs sinistrés dans les programmes d’aide publique.
La Confédération réclame également l’ouverture d’une enquête approfondie pour identifier les auteurs des violences et le renforcement des mesures de sécurité autour des petites entreprises. Elle plaide enfin pour un dialogue national inclusif afin de traiter les causes profondes du malaise social et d’éviter la répétition de tels événements.
La CM-TPME assure les entrepreneurs touchés de son soutien indéfectible et s’engage à « être leur voix dans la défense de leurs droits et intérêts ». Elle appelle l’ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux à unir leurs efforts pour restaurer la confiance, préserver la stabilité économique et promouvoir une véritable justice sociale au Maroc.