Avec arrogance et provocation, Ben Gvir a déclaré pendant sa marche dans la vieille ville: «Nous ne nous contentons pas de pleurer (la destruction du Temple), nous pensons à le reconstruire, à imposer notre souveraineté, à faire régner notre pouvoir. Nous l’avons fait dans bien d’autres endroits, et nous le ferons aussi à Gaza».
Il convient de rappeler que les organisations extrémistes du «Temple» ont appelé à une incursion massive dans la mosquée Al-Aqsa, en lien avec ce qu'elles appellent dans leur récit biblique la «commémoration de la destruction du Temple». Selon la préfecture de Jérusalem, cette commémoration constitue cette année l’une des menaces les plus graves pour la mosquée Al-Aqsa, car les groupes du «Temple» cherchent à faire du 3 août une sorte de «jour de la plus grande incursion», une tentative délibérée de briser les lignes rouges religieuses et juridiques, en s'appuyant sur le soutien total du gouvernement israélien à leur programme extrémiste.
Cette escalade s’inscrit dans un climat de provocation sans précédent, survenu quelques semaines après que Ben Gvir a ordonné à la police d'autoriser les colons à danser et chanter dans l’enceinte d’Al-Aqsa, une décision considérée comme un prélude à l’imposition de nouveaux faits accomplis par la force.
Lors de sa précédente incursion dans Al-Aqsa en mai dernier, Ben Gvir avait déclaré publiquement que «la prière et la prosternation sont désormais possibles sur le Mont du Temple», ce qui constitue une violation flagrante et dangereuse du statu quo en vigueur à Al-Aqsa.
Il convient de rappeler que les organisations extrémistes du «Temple» ont appelé à une incursion massive dans la mosquée Al-Aqsa, en lien avec ce qu'elles appellent dans leur récit biblique la «commémoration de la destruction du Temple». Selon la préfecture de Jérusalem, cette commémoration constitue cette année l’une des menaces les plus graves pour la mosquée Al-Aqsa, car les groupes du «Temple» cherchent à faire du 3 août une sorte de «jour de la plus grande incursion», une tentative délibérée de briser les lignes rouges religieuses et juridiques, en s'appuyant sur le soutien total du gouvernement israélien à leur programme extrémiste.
Cette escalade s’inscrit dans un climat de provocation sans précédent, survenu quelques semaines après que Ben Gvir a ordonné à la police d'autoriser les colons à danser et chanter dans l’enceinte d’Al-Aqsa, une décision considérée comme un prélude à l’imposition de nouveaux faits accomplis par la force.
Lors de sa précédente incursion dans Al-Aqsa en mai dernier, Ben Gvir avait déclaré publiquement que «la prière et la prosternation sont désormais possibles sur le Mont du Temple», ce qui constitue une violation flagrante et dangereuse du statu quo en vigueur à Al-Aqsa.
Washington s’attaque à l’Autorité et à l’OLP
Par ailleurs, les Etats-Unis ont annoncé jeudi des restrictions de visas contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), en pleine campagne internationale en faveur d'un Etat de Palestine.
L'annonce des sanctions américaines survient en effet au moment où de nombreux Etats, dont la France et le Canada, ont promis de reconnaître un Etat de Palestine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, provoquant la colère d'Israël et des Etats-Unis qui parlent d'une "récompense" faite au Hamas dans la bande de Gaza.
La France et l'Arabie saoudite ont co-présidé lundi et mardi à l'ONU une conférence internationale, plaidant ainsi pour la solution à deux Etats, israélien et palestinien, seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient.
Washington rejette toute reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien.
Dans un communiqué, jeudi, le département d'Etat américain a fait part de sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'OLP, sans les identifier, accusés notamment d'"internationaliser le conflit avec Israël".
Washington reproche aux deux institutions de "soutenir des actions au sein d'organisations internationales qui sapent et contredisent les engagements antérieurs" datant de 1989 et 2002, notamment à travers la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI).