Après le sommet des chefs d'État à Johannesburg le mois dernier, c'est désormais aux États-Unis de prendre la présidence du G20 pour 2026. Ce lundi 15 décembre s'ouvre la première réunion du G20 sous présidence américaine : la réunion des Sherpas.
Mais l'Afrique du Sud n'y sera pas présente : le président Donald Trump n'a pas envoyé d'invitation à Pretoria et ne souhaite plus voir la nation arc-en-ciel siéger au G20. L'Afrique du Sud espère toutefois que son exclusion arbitraire de ce premier rendez-vous sera au cœur des discussions. Même absente, Pretoria compte bien faire entendre sa voix. Le gouvernement sud-africain a envoyé une lettre officielle à l'ensemble des pays membres, leur demandant de faire de cette exclusion un sujet central des échanges lors de cette première réunion.
Il s'agit d'une réunion des Sherpas, ces représentants des pays du G20 chargés d'entamer dès maintenant les négociations en vue du sommet des chefs d'État, prévu l'an prochain à Miami. Pourtant, le représentant sud-africain, Zane Dangor, n'a pas reçu d'invitation. Il affirme cependant qu'il ne forcera pas l'accès. «Tous les autres sherpas nous soutiennent», a-t-il ajouté.
Le ministre à la Présidence sud-africaine, Khumbudzo Ntshavheni et la diplomatie de l’Afrique du Sud ont encore défendu ce jeudi 11 décembre des positions fermes à l’égard de l’exclusion de l’Afrique du Sud envisagée par les USA lors du Sommet du Groupe des vingt puissances industrielles de la planète (G20) en 2026.
Mais l'Afrique du Sud n'y sera pas présente : le président Donald Trump n'a pas envoyé d'invitation à Pretoria et ne souhaite plus voir la nation arc-en-ciel siéger au G20. L'Afrique du Sud espère toutefois que son exclusion arbitraire de ce premier rendez-vous sera au cœur des discussions. Même absente, Pretoria compte bien faire entendre sa voix. Le gouvernement sud-africain a envoyé une lettre officielle à l'ensemble des pays membres, leur demandant de faire de cette exclusion un sujet central des échanges lors de cette première réunion.
Il s'agit d'une réunion des Sherpas, ces représentants des pays du G20 chargés d'entamer dès maintenant les négociations en vue du sommet des chefs d'État, prévu l'an prochain à Miami. Pourtant, le représentant sud-africain, Zane Dangor, n'a pas reçu d'invitation. Il affirme cependant qu'il ne forcera pas l'accès. «Tous les autres sherpas nous soutiennent», a-t-il ajouté.
Le ministre à la Présidence sud-africaine, Khumbudzo Ntshavheni et la diplomatie de l’Afrique du Sud ont encore défendu ce jeudi 11 décembre des positions fermes à l’égard de l’exclusion de l’Afrique du Sud envisagée par les USA lors du Sommet du Groupe des vingt puissances industrielles de la planète (G20) en 2026.
L’Afrique du Sud ne suppliera pas
L’Afrique du Sud ne suppliera pas les Etats-Unis de «revenir sur leur projet présumé d’exclure Pretoria du Sommet du G20 en 2026 (…) Pourquoi devrions-nous supplier les Etats-Unis? Nous n’avons pas à supplier les Etats-Unis. Nous sommes un Etat souverain. Ils sont un Etat souverain», a comparé sans fioriture le ministre à la présidence sud-africaine.
En tant que pays membre fondateur du G20, l’engagement de l’Afrique du Sud envers «le multilatéralisme et la coopération reste inébranlable», a tenu à rappeler Khumbudzo Ntshavheni.
«Nous continuerons de discuter avec les USA sur des questions relatives au commerce et à des sujets d’intérêt mutuel», a précisé la diplomatie sud-africaine, ajoutant que Pretoria reste par ailleurs disposée à prendre part durant ce mois de décembre 2025 à la prochaine «réunion des Sherpas (représentants des Etats) du G20».
L’Afrique du Sud a abrité les 22 et 23 novembre 2025 pour la 1ère fois sur le continent africain un Sommet du G20 boycotté par les USA pour dénoncer «le traitement infligé aux Afrikaners par le régime de l’ANC» au pouvoir à Pretoria depuis avril 1994 après l’abolition du régime de l’Apartheid.
Le président américain avait qualifié ce sommet de «honte», invoquant à plusieurs reprises le mythe d'un prétendu génocide blanc en Afrique du Sud.
Néanmoins, la nation arc-en-ciel n'est pas seulement membre du G20 : elle en est aussi l'un des membres fondateurs. Washington ne peut donc pas l'exclure d'un simple claquement de doigts.
Pour retirer un pays de la liste, un consensus de l'ensemble des membres est nécessaire. Un scénario peu probable, puisque des pays comme l'Allemagne ou encore la Chine ont déjà affirmé leur soutien à l'Afrique du Sud.
Avec médias
