Des centaines de familles survivent toujours sous des abris de fortune ou lacunaires dans des conditions qui bafouent leur dignité humaine, et qui menacent même leurs vies. Et il ne s’agit pas d’un simple problème de moyens, ni d’enclavement, comme argueraient certains, du moment que les travaux les plus complexes pour désenclaver la région et fluidifier les routes ont été réalisés quelques mois après le drame. Aujourd’hui, en plus des centaines de kilomètres de routes et de pistes réhabilitées au lendemain immédiat du séisme, plus de 165 kilomètres de routes et 29 ouvrages d’art sont en cours de finalisation, pour un budget de 920 MDH, démontrant que quand la volonté existe, les résultats suivent.
Certes, l’opération «Grand froid», qui bénéficie à plus de 900 habitants, ainsi que la mobilisation des Forces Armées Royales - notamment à travers la mise en place d’un hôpital de campagne - permettront d’atténuer les rigueurs de l’hiver. Mais le dossier de la réhabilitation d’Al-Haouz n’a que trop duré et le gouvernement qui trouve, au Parlement, les mots pour justifier les retards, gagnerait surtout à faire de ce chantier une priorité nationale, au même titre que les grands projets structurants et les échéances internationales.
Connaissant la sociologie de notre société, ses habitudes, et parfois l’opportunisme de certains (notamment ceux qui espèrent bénéficier de double logement), l’équation est sans doute complexe. Mais avec un minimum de lucidité, beaucoup de volonté et une approche plus ferme, la région, où la menace sismique demeure, pourrait reprendre ses couleurs.
Certes, l’opération «Grand froid», qui bénéficie à plus de 900 habitants, ainsi que la mobilisation des Forces Armées Royales - notamment à travers la mise en place d’un hôpital de campagne - permettront d’atténuer les rigueurs de l’hiver. Mais le dossier de la réhabilitation d’Al-Haouz n’a que trop duré et le gouvernement qui trouve, au Parlement, les mots pour justifier les retards, gagnerait surtout à faire de ce chantier une priorité nationale, au même titre que les grands projets structurants et les échéances internationales.
Connaissant la sociologie de notre société, ses habitudes, et parfois l’opportunisme de certains (notamment ceux qui espèrent bénéficier de double logement), l’équation est sans doute complexe. Mais avec un minimum de lucidité, beaucoup de volonté et une approche plus ferme, la région, où la menace sismique demeure, pourrait reprendre ses couleurs.






















