Durant le match opposant le Maroc aux Comores, le stade Moulay Abdellah n’a pas été rempli à sa pleine capacité, soit plus de 68.000 sièges. Les rencontres qui ont suivi, qu’il s’agisse de Mali–Zambie au stade Mohammed V de Casablanca ou d’Égypte–Zimbabwe au stade Adrar d’Agadir, se sont déroulées devant un public clairsemé.
Il est vrai que les matchs du premier tour ne sont pas tous des affiches majeures, et que de nombreux supporters n’arriveront au Maroc que dans les prochaines semaines. D’autres, notamment en provenance d’Europe, sont restés bloqués à l’entrée du territoire national et n’ont donc pas pu assister aux rencontres programmées. Mais le principal problème reste la disponibilité des billets, comme en témoignent les plaintes de nombreux fans, qui dénoncent les prix exorbitants imposés par les intermédiaires. Les garde-fous mis en place, notamment l’obligation de créer un profil sur la plateforme pour pouvoir acheter un ticket nominatif, n’ont visiblement pas suffi à prévenir ces pratiques. Les dénommés « channaqa », qui parviennent, par des méthodes détournées, à accaparer des dizaines de billets, profitent de la situation pour s’enrichir au détriment des supporters venus de tout le continent pour soutenir leurs équipes nationales, entachant les efforts déployés par le Royaume pour renforcer son image à l’international, à un moment où tous les projecteurs sont braqués sur le pays. La gestion de la billetterie demeure ainsi le seul point noir d’un tableau qui frôle par ailleurs la perfection. La CAN, étant un véritable test grandeur nature en vue de la prochaine Coupe du Monde, appelle les autorités à sortir les grands moyens pour lutter efficacement contre ce marché parallèle, symptôme persistant de sous-développement. Les forces de l’ordre ont d’ores et déjà entamé leur chasse contre les spéculateurs, mais une solution durable et efficace reste attendue avant la fin de la compétition, qui s’apparente à un véritable banc d’essai et à un moment d’évaluation pour le Maroc.
Il est vrai que les matchs du premier tour ne sont pas tous des affiches majeures, et que de nombreux supporters n’arriveront au Maroc que dans les prochaines semaines. D’autres, notamment en provenance d’Europe, sont restés bloqués à l’entrée du territoire national et n’ont donc pas pu assister aux rencontres programmées. Mais le principal problème reste la disponibilité des billets, comme en témoignent les plaintes de nombreux fans, qui dénoncent les prix exorbitants imposés par les intermédiaires. Les garde-fous mis en place, notamment l’obligation de créer un profil sur la plateforme pour pouvoir acheter un ticket nominatif, n’ont visiblement pas suffi à prévenir ces pratiques. Les dénommés « channaqa », qui parviennent, par des méthodes détournées, à accaparer des dizaines de billets, profitent de la situation pour s’enrichir au détriment des supporters venus de tout le continent pour soutenir leurs équipes nationales, entachant les efforts déployés par le Royaume pour renforcer son image à l’international, à un moment où tous les projecteurs sont braqués sur le pays. La gestion de la billetterie demeure ainsi le seul point noir d’un tableau qui frôle par ailleurs la perfection. La CAN, étant un véritable test grandeur nature en vue de la prochaine Coupe du Monde, appelle les autorités à sortir les grands moyens pour lutter efficacement contre ce marché parallèle, symptôme persistant de sous-développement. Les forces de l’ordre ont d’ores et déjà entamé leur chasse contre les spéculateurs, mais une solution durable et efficace reste attendue avant la fin de la compétition, qui s’apparente à un véritable banc d’essai et à un moment d’évaluation pour le Maroc.
