L’Assemblée nationale a asséné un coup majeur au régime algérien en dénonçant officiellement les accords de 1968 auxquels le régime tient beaucoup vu les énormes privilèges et facilités de mobilité accordés aux ressortissants algériens à l'hexagone.
Cela a fait l'objet d'une résolution proposée par le groupe du Rassemblement national et passée de justesse avec 185 voix favorables et 184 voix opposées.
Le RN a été soutenu par Les Républicains et la moitié du groupe Horizons, parti d'Edouard Philippe ainsi que par l'alliance RN-UDR. Les marconistes se sont faiblement mobilisés. Plusieurs d'entre eux ont déserté le vote tandis que la gauche s'est farouchement opposée à la résolution.
La gauche notamment le parti socialiste a regretté l'absence du chef de file des marconistes à l'hémicycle, Gabriel Attal, puisqu'il a manqué juste une voix pour faire obstruction au texte.
La Cheffe du RN, Marine Le Pen, s'est félicité d'un journée "historique". La presse française parle de "coup de tonnerre".
L'Assemblée nationale porte un coup dur à l'Algérie au moment où la crise franco-algérienne atteint son paroxysme. Depuis l'éclatement des tensions diplomatiques au lendemain de la reconnaissance française de la marocanité du Sahara en juillet 2024 et la réaction violente d'Alger qui s'en est suivie, plusieurs voix se sont élevées appelant à mettre fin aux accords de 68, jugées trop généreux envers les ressortissants algériens sans contrepartie visible.
L'opposition reste ancrée à droite de l'échiquier politique. Des personnalités influentes, telles que l'ancien Premier ministre, Edouard Philippe et l'ex ministre de l'intérieur, Bruno Retailleau, se sont déclarées favorables à l'abrogation pure et simples de cet accord qui accord des privilèges migratoires jugées injustifiés.






















