Sous la présidence de Nabila Rmili, présidente du Conseil de la ville de Casablanca, la récente session ordinaire a examiné 41 points figurant à l’ordre du jour, avec 34 approbations et 7 reports.
Les délibérations ont notamment porté sur l’annulation de crédits initialement prévus dans le budget d’équipement 2025 et sur la reprogrammation de crédits annulés relevant du même exercice budgétaire.
Le Conseil a également approuvé plusieurs transferts budgétaires entre certaines rubriques du compte des dépenses, issus de l’enveloppe globale allouée aux arrondissements, ainsi que la programmation de la troisième tranche du prêt additionnel octroyé à la commune par la Banque mondiale.
Dans son intervention, Mme Rmili a souligné que le budget 2026 constitue un cadre stratégique fondé sur les principes d’équilibre et d’efficience, conformément aux orientations royales qui appellent à une nouvelle dynamique des politiques publiques axées sur l’efficacité, l’impact et la bonne gouvernance.
Elle a insisté sur la nécessité de respecter plusieurs équilibres fondamentaux, à savoir : entre les recettes et les dépenses, entre les arrondissements, entre les obligations financières et l’endettement, ainsi qu’entre les besoins urgents et les ambitions futures, précisant que le montant total de la dette prévisionnelle pour l’année 2026 s’élève à 430,7 millions de dirhams (MDH).
Sur le plan financier, les recettes de fonctionnement sont estimées à 5,2 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, a-t-elle fait savoir, notant que l’excédent prévisionnel devrait atteindre 692,9 MDH alors que le budget d'équipement, quant à lui, est évalué à 782,9 MDH.
Mme Rmili a rappelé que cette programmation s’inscrit dans la continuité des efforts engagés depuis 2022 pour mobiliser les ressources propres de la commune, à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, l’amélioration du recouvrement, la valorisation du patrimoine communal et le renforcement des mécanismes de contrôle.
Le budget 2026 se veut également un instrument de planification destiné à accompagner les grands chantiers structurants de la métropole, notamment la modernisation des infrastructures urbaines, l’amélioration des services de proximité et la promotion d’une gouvernance locale plus transparente et participative. Ces priorités traduisent la volonté du Conseil de renforcer la qualité de vie des Casablancais tout en consolidant la résilience économique et sociale de la ville.
Vers des projets plus structurants ...
Plusieurs élus ont mis en avant l’importance de poursuivre et de renforcer les partenariats avec les institutions financières, les opérateurs publics et les acteurs privés, considérant ces collaborations comme un levier essentiel pour garantir la réussite des grands projets de développement. Ils ont souligné que la mutualisation des ressources, le partage d’expertise et la coordination entre les différents intervenants permettront d’assurer une mise en œuvre plus cohérente, rapide et durable des programmes inscrits dans le plan d’action communal. Dans ce sens, le budget adopté s’inscrit dans une logique de continuité, de responsabilité et de transparence, cherchant à concilier rigueur financière et ambition urbaine, tout en soutenant une vision à long terme pour faire de Casablanca un pôle métropolitain durable, inclusif et compétitif, à la hauteur de son rôle moteur dans l’économie nationale.






















