Un responsable de l'OTAN a suggéré que l'Ukraine cède une partie de son territoire à la Russie en échange de son adhésion à l'OTAN et la fin de la guerre actuelle, des propos qui ont provoqué la colère de Kiev.
Selon le journal britannique The Guardian, dans sa livraison de mercredi, le chef du bureau du Secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen, a déclaré lors d’une participation mardi, à un événement en Norvège, que les membres de l'alliance discutaient actuellement de la manière de mettre fin à la guerre en Ukraine qui dure depuis 18 mois.
"Je pense qu'une solution pourrait être que l'Ukraine cède du territoire et obtienne en retour l'adhésion à l'OTAN", a-t-il ajouté.
Jenssen a noté l’existence de "discussions constantes dans les cercles diplomatiques de l'alliance sur la situation de l'Ukraine après la guerre".
Il a expliqué que "tout accord de paix doit être acceptable pour l'Ukraine", et de souligner qu’il ne fait qu’"avancer simplement une idée" et "c'est à l'Ukraine de décider du moment et des conditions de négociation qu'elle souhaite" pour mettre fin à la guerre.
Mykhailo Podoliak, haut conseiller du président ukrainien, a, pour sa part, déclaré que "troquer un territoire pour une protection de l'OTAN est ridicule", selon le journal.
"Cela signifie choisir délibérément la défaite de la démocratie, encourager un criminel mondial (en référence au président russe Vladimir Poutine), préserver le régime russe, détruire le droit international et transmettre la guerre aux autres générations", a-t-il fustigé.
Le 24 février 2022, la Russie a entamé ce qu’elle qualifie d’opération militaire spéciale en Ukraine. Pour mettre un terme au conflit, la Russie exige que l’Ukraine abandonne son projet d’adhésion à des alliances militaires, ce que Kiev considère comme une "atteinte à sa souveraineté".
Selon le journal britannique The Guardian, dans sa livraison de mercredi, le chef du bureau du Secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen, a déclaré lors d’une participation mardi, à un événement en Norvège, que les membres de l'alliance discutaient actuellement de la manière de mettre fin à la guerre en Ukraine qui dure depuis 18 mois.
"Je pense qu'une solution pourrait être que l'Ukraine cède du territoire et obtienne en retour l'adhésion à l'OTAN", a-t-il ajouté.
Jenssen a noté l’existence de "discussions constantes dans les cercles diplomatiques de l'alliance sur la situation de l'Ukraine après la guerre".
Il a expliqué que "tout accord de paix doit être acceptable pour l'Ukraine", et de souligner qu’il ne fait qu’"avancer simplement une idée" et "c'est à l'Ukraine de décider du moment et des conditions de négociation qu'elle souhaite" pour mettre fin à la guerre.
Mykhailo Podoliak, haut conseiller du président ukrainien, a, pour sa part, déclaré que "troquer un territoire pour une protection de l'OTAN est ridicule", selon le journal.
"Cela signifie choisir délibérément la défaite de la démocratie, encourager un criminel mondial (en référence au président russe Vladimir Poutine), préserver le régime russe, détruire le droit international et transmettre la guerre aux autres générations", a-t-il fustigé.
Le 24 février 2022, la Russie a entamé ce qu’elle qualifie d’opération militaire spéciale en Ukraine. Pour mettre un terme au conflit, la Russie exige que l’Ukraine abandonne son projet d’adhésion à des alliances militaires, ce que Kiev considère comme une "atteinte à sa souveraineté".
Toute concession serait une victoire pour la Russie
En réponse au directeur du bureau du Secrétaire général de l'OTAN, qui avait déclaré qu'"une solution possible pour l'Ukraine serait de céder une partie de son territoire et d'obtenir en échange l'adhésion à l'OTAN", la vice-première ministre ukrainienne chargée des Affaires européennes et de l'Intégration atlantique, Olha Stefanishyna, a estimé que toute concession concernant l'adhésion de son pays à l'OTAN serait une "victoire pour la Russie".
C'est ce qui ressort des déclarations faites à la presse, mercredi, en réponse à une question sur les propos tenus récemment par Stian Jenssen, le directeur du bureau du Secrétaire général de l'OTAN.
"Toute concession de l'Ukraine concernant son adhésion à l'OTAN sera une victoire pour la Russie, laquelle a déclenché une guerre en Europe, ce qui ne peut qu'entraîner la poursuite du terrorisme et du chantage", a ajouté Olha Stefanishyna.
Et de poursuivre que "lors de la préparation des décisions relatives au sommet de l'OTAN à Vilnius, nous avons toujours parlé franchement et clairement, avec nos alliés, du caractère inacceptable et du danger de compromettre les objectifs de l'Ukraine en ce qui concerne l'Europe et l'OTAN lors des négociations avec la Russie. La grande majorité de nos partenaires sont conscients du danger qu'il y a à alimenter les ambitions impériales de la Russie".
Selon la responsable ukrainienne, "les opinions exprimées par le directeur du bureau du Secrétaire général de l'OTAN ne reflètent en aucun cas la position officielle de l'Alliance".
Des médias ont cité Jenssen déclarant qu'"une solution possible pour l'Ukraine serait de céder une partie de son territoire et d'obtenir l'adhésion à l'OTAN en échange, mais c'est à l'Ukraine qu'il appartient de décider quand et dans quelles conditions entamer les négociations".
Moscou exige de Kiev qu'elle renonce à ses projets d'adhésion à des entités militaires, ce que cette dernière considère comme une "atteinte" à sa souveraineté.
Sarkozy: l'Ukraine "doit rester neutre" et ne rejoindre ni l'OTAN ni l'UE
Dans un entretien accordé au "Figaro", l'ancien président de la France estime que l'Ukraine "doit rester un pays neutre". "Je ne vois pas en quoi ce serait une insulte", assure Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy estime ce mercredi que l'Ukraine, doit "rester neutre", et ne rejoindre ni l'OTAN ni l'Union Européenne. "L'Ukraine est un trait d'union entre l'ouest et l'est, il faut qu'elle le reste", tranche l'ancien chef de l'État dans un entretien-fleuve au Figaro, évoquant à propos d'une adhésion à l'Alliance atlantique ou à l'Europe des "promesses fallacieuses qui ne seront pas tenues".
"Elle doit rester un pays neutre, je ne vois pas en quoi ce serait une insulte", poursuit-il, suggérant "un accord international prévoyant des assurances de sécurité extrêmement fortes pour la protéger contre tout risque de nouvelle agression".
Il rappelle avoir "eu des dizaines de conversations" avec le président russe Vladimir Poutine, lorsqu'il était à l'Élysée.
"On me dit qu'il n'est plus celui que j'ai connu, je n'en suis pas convaincu", relève-t-il, défendant "la diplomatie, la discussion, l'échange" pour "trouver une solution acceptable" à ce conflit. Et insiste sur un nécessaire "compromis" sans quoi "cette poudrière pourrait avoir des conséquences redoutables".
Nicolas Sarkozy estime par ailleurs qu'en Crimée, annexée en 2014 par la Russie, "tout retour en arrière est illusoire". Pour lui, "un référendum incontestable (...) sera nécessaire pour entériner l'état de fait actuel".
Nicolas Sarkozy estime ce mercredi que l'Ukraine, doit "rester neutre", et ne rejoindre ni l'OTAN ni l'Union Européenne. "L'Ukraine est un trait d'union entre l'ouest et l'est, il faut qu'elle le reste", tranche l'ancien chef de l'État dans un entretien-fleuve au Figaro, évoquant à propos d'une adhésion à l'Alliance atlantique ou à l'Europe des "promesses fallacieuses qui ne seront pas tenues".
"Elle doit rester un pays neutre, je ne vois pas en quoi ce serait une insulte", poursuit-il, suggérant "un accord international prévoyant des assurances de sécurité extrêmement fortes pour la protéger contre tout risque de nouvelle agression".
Il rappelle avoir "eu des dizaines de conversations" avec le président russe Vladimir Poutine, lorsqu'il était à l'Élysée.
"On me dit qu'il n'est plus celui que j'ai connu, je n'en suis pas convaincu", relève-t-il, défendant "la diplomatie, la discussion, l'échange" pour "trouver une solution acceptable" à ce conflit. Et insiste sur un nécessaire "compromis" sans quoi "cette poudrière pourrait avoir des conséquences redoutables".
Nicolas Sarkozy estime par ailleurs qu'en Crimée, annexée en 2014 par la Russie, "tout retour en arrière est illusoire". Pour lui, "un référendum incontestable (...) sera nécessaire pour entériner l'état de fait actuel".
