Cette reconnaissance témoigne, d’ailleurs, de la valeur de ce chant par lequel les chameliers rythmaient le déhanchement des caravanes pour animer les soirées étoilées, comme le disaient les artistes du siècle passé. C’est aussi une reconnaissance de la mémoire du Maroc, trait d’union entre son passé et son présent.
Fait de vers à rime, dans un arabe dialectal appelé « Zajal », le Malhoun est une poésie libre qui est transmise d’une génération à une autre. Grâce à des figures de proue comme Touhami Lharouchi, Haj Bouzoubaâ, Boucetta, Haj Houcine Toulali, ou encore la nouvelle génération d’artistes, cet art musical ancestral, « Tarab », a su s’adapter aux changements pour trouver sa place dans les grandes scènes internationales, puis dans la liste de l’UNECSCO.
Cette inscription aura, sans doute, un regain d’intérêt pour le Malhoun. C’est bien évidemment l’occasion d’attirer l’attention de la jeunesse sur ce genre musical pour lui donner un élan nouveau.
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, considère qu’il s’agit avant tout d’une reconnaissance du savoir-faire distingué des artistes de ce genre musical de tous les temps.
Ainsi, cette consécration ouvre la porte à l’inscription de nouveaux éléments. «Nous sommes en discussion avec l’UNESCO pour permettre aux pays de l’Afrique, notamment le Maroc, d’avoir droit à plusieurs inscriptions et non une seule tous les deux ans, comme dictée par l’UNESCO », fait savoir Mehdi Bensaïd qui intervenait, mercredi, lors du journal d’Al Oula.
Il a rassuré sur les initiatives juridiques et culturelles menées par le Royaume pour protéger son patrimoine culturel, notamment les monuments historiques, le style de vie marocain, ainsi que le Caftan qui fait depuis quelques mois objet d’usurpation. « Tous ces éléments et autres seront bientôt reconnus comme patrimoine immatériel », a annoncé le ministre.
Le département de la Culture entend également faire recours à toutes les voies juridiques possibles, dans le cadre des conventions internationales, pour protéger le patrimoine marocain de toute forme d’utilisation pour des fins commerciales et économiques, sans aucune référence au Maroc. Un phénomène devenu, en tout cas, très répondu ces dernières années.
Il va sans dire que la reconnaissance du Malhoun en tant que patrimoine immatériel de l’humanité est en passe d’empêcher toute tentative de déformation ou d’usurpation d’identité. Mais, elle devrait être, naturellement, le point de départ pour penser aux voies de sa promotion continue dans l’agenda culturel du Royaume.
Fait de vers à rime, dans un arabe dialectal appelé « Zajal », le Malhoun est une poésie libre qui est transmise d’une génération à une autre. Grâce à des figures de proue comme Touhami Lharouchi, Haj Bouzoubaâ, Boucetta, Haj Houcine Toulali, ou encore la nouvelle génération d’artistes, cet art musical ancestral, « Tarab », a su s’adapter aux changements pour trouver sa place dans les grandes scènes internationales, puis dans la liste de l’UNECSCO.
Cette inscription aura, sans doute, un regain d’intérêt pour le Malhoun. C’est bien évidemment l’occasion d’attirer l’attention de la jeunesse sur ce genre musical pour lui donner un élan nouveau.
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, considère qu’il s’agit avant tout d’une reconnaissance du savoir-faire distingué des artistes de ce genre musical de tous les temps.
Ainsi, cette consécration ouvre la porte à l’inscription de nouveaux éléments. «Nous sommes en discussion avec l’UNESCO pour permettre aux pays de l’Afrique, notamment le Maroc, d’avoir droit à plusieurs inscriptions et non une seule tous les deux ans, comme dictée par l’UNESCO », fait savoir Mehdi Bensaïd qui intervenait, mercredi, lors du journal d’Al Oula.
Il a rassuré sur les initiatives juridiques et culturelles menées par le Royaume pour protéger son patrimoine culturel, notamment les monuments historiques, le style de vie marocain, ainsi que le Caftan qui fait depuis quelques mois objet d’usurpation. « Tous ces éléments et autres seront bientôt reconnus comme patrimoine immatériel », a annoncé le ministre.
Le département de la Culture entend également faire recours à toutes les voies juridiques possibles, dans le cadre des conventions internationales, pour protéger le patrimoine marocain de toute forme d’utilisation pour des fins commerciales et économiques, sans aucune référence au Maroc. Un phénomène devenu, en tout cas, très répondu ces dernières années.
Il va sans dire que la reconnaissance du Malhoun en tant que patrimoine immatériel de l’humanité est en passe d’empêcher toute tentative de déformation ou d’usurpation d’identité. Mais, elle devrait être, naturellement, le point de départ pour penser aux voies de sa promotion continue dans l’agenda culturel du Royaume.