Deux mois après le piratage de la CNSS, qui a entraîné la fuite massive des détails de 499.881 entreprises, des informations personnelles de 1,99 million d’employés, ainsi que de plus de 53.574 fichiers PDF contenant des informations sur les salaires, un autre hack s’est produit ce 2 juin, visant cette fois-ci la Conservation foncière (ANCFCC). Ce piratage est l’œuvre du groupe de hackers algériens Jabaroot DZ, qui a revendiqué l’attaque via des canaux Telegram et publié certains fichiers piratés contenant des titres fonciers, ainsi que les noms de leurs propriétaires.
Tout comme le piratage de la CNSS, survenu en même temps que la visite de Nasser Bourita à Washington, au cours de laquelle l’Administration Trump avait réaffirmé la souveraineté du Maroc sur son Sahara, celui de l’ANCFCC a eu lieu quelques heures avant l’annonce du soutien du Royaume-Uni au Plan marocain d’autonomie. Ce timing ne laisse guère de doutes sur les véritables instigateurs de ces attaques, ni sur leurs intentions, que l’on peut qualifier de désespérées.
Sauf que cette fois, et contrairement à ce que prétendent les hackers algériens, le système central et les données de l’agence publique n’ont pas été compromis. Selon les premiers éléments, les fuites proviennent des comptes des notaires. En effet, ces derniers disposent d’un accès numérique leur permettant d’enregistrer les transactions immobilières, un accès qui constitue une vulnérabilité exploitée par les pirates.
Si ce hacking n’a pas la gravité de celui de la CNSS, il nous rappelle cependant que telle est désormais notre nouvelle réalité. Les piratages et les tentatives de piratage vont non seulement se poursuivre mais aussi s’intensifier, dans le cadre de la guerre hybride que nous impose notre voisin de l’Est. C’est également le rappel qu’il faut accélérer les chantiers de protection des infrastructures numériques et développer une communication beaucoup plus réactive et efficace après ce genre d’incident.
Tout comme le piratage de la CNSS, survenu en même temps que la visite de Nasser Bourita à Washington, au cours de laquelle l’Administration Trump avait réaffirmé la souveraineté du Maroc sur son Sahara, celui de l’ANCFCC a eu lieu quelques heures avant l’annonce du soutien du Royaume-Uni au Plan marocain d’autonomie. Ce timing ne laisse guère de doutes sur les véritables instigateurs de ces attaques, ni sur leurs intentions, que l’on peut qualifier de désespérées.
Sauf que cette fois, et contrairement à ce que prétendent les hackers algériens, le système central et les données de l’agence publique n’ont pas été compromis. Selon les premiers éléments, les fuites proviennent des comptes des notaires. En effet, ces derniers disposent d’un accès numérique leur permettant d’enregistrer les transactions immobilières, un accès qui constitue une vulnérabilité exploitée par les pirates.
Si ce hacking n’a pas la gravité de celui de la CNSS, il nous rappelle cependant que telle est désormais notre nouvelle réalité. Les piratages et les tentatives de piratage vont non seulement se poursuivre mais aussi s’intensifier, dans le cadre de la guerre hybride que nous impose notre voisin de l’Est. C’est également le rappel qu’il faut accélérer les chantiers de protection des infrastructures numériques et développer une communication beaucoup plus réactive et efficace après ce genre d’incident.