Le romancier franco-marocain, Tahar Ben Jelloun, s’est confié à cœur ouvert au journal "Le Figaro" à propos de Boualem Sansal, récemment libéré par le pouvoir algérien à la suite d'une demande du président de l’Allemagne. Fidèle à son franc-parler habituel, il a révélé à quel point celui qui fut l’otage de la crise franco-algérienne méprisait le régime de son pays. “Boualem Sansal me disait que j’avais la chance d’être Marocain et qu’il avait la malchance d’être Algérien”, a-t-il affirmé.
Selon l’écrivain, Sansal aimait son pays, mais le système militaire algérien est une horreur”. “Il y a une caricature que je trouve drôle : des policiers français amènent des délinquants algériens à la douane algérienne et celle-ci leur répond qu’elle ne prend que les écrivains”, a-t-il poursuivi.
La journaliste du Figaro ne s’est pas empêchée de faire le parallèle entre l’arrestation de Sansal et la reconnaissance française de la marocanité du Sahara. “C’est une mesure de rétorsion parce qu’il venait d’obtenir sa nationalité française, on peut imaginer qu’il a été le masque de fer de cette situation”, a-t-elle suggéré.
Boualem Sansal a été emprisonné pour avoir déclaré que l’ouest algérien appartenait avant la colonisation française au Maroc. Le régime algérien y a vu une atteinte à la sûreté de l’Etat. Au micro du Figaro, Tahar Benjelloun a estimé que son confrère avait raison. “Il a rappelé des faits historiques vrais. Pendant la colonisation, la France, à chaque fois qu’elle trouvait des minerais quelque part, les annexait à l’Algérie française”, a-t-il dit.
L’auteur de “la Nuit sacrée” ne cache pas son aversion pour le régime militaire à Alger dont il a dit tout le mal qu’il pense. “L’Algérie est un pays pris en otage depuis son indépendance par des militaires incultes et violents et cruels qui ont sur le dos la tuerie de la guerre civile qui a duré pendant dix ans, les islamistes sont aussi responsables mais les militaires ont participé aux massacres”, a-t-il lâché. A ses yeux, il s’agit d’une junte militaire impopulaire qui est priée de plier bagage et s’en aller.
Rappelons que Boualem Sansal a été arrêté en novembre 2024 par les autorités algériennes. Il a été incarcéré dans des conditions inhumaines avant d'être condamné à cinq ans de prison ferme à l’issue d’un procès expéditif. Il a été gracié, le 12 novembre, par le président Tebboune à la demande de son homologue allemand, Frank Walter Steinmeier.
Selon l’écrivain, Sansal aimait son pays, mais le système militaire algérien est une horreur”. “Il y a une caricature que je trouve drôle : des policiers français amènent des délinquants algériens à la douane algérienne et celle-ci leur répond qu’elle ne prend que les écrivains”, a-t-il poursuivi.
La journaliste du Figaro ne s’est pas empêchée de faire le parallèle entre l’arrestation de Sansal et la reconnaissance française de la marocanité du Sahara. “C’est une mesure de rétorsion parce qu’il venait d’obtenir sa nationalité française, on peut imaginer qu’il a été le masque de fer de cette situation”, a-t-elle suggéré.
Boualem Sansal a été emprisonné pour avoir déclaré que l’ouest algérien appartenait avant la colonisation française au Maroc. Le régime algérien y a vu une atteinte à la sûreté de l’Etat. Au micro du Figaro, Tahar Benjelloun a estimé que son confrère avait raison. “Il a rappelé des faits historiques vrais. Pendant la colonisation, la France, à chaque fois qu’elle trouvait des minerais quelque part, les annexait à l’Algérie française”, a-t-il dit.
L’auteur de “la Nuit sacrée” ne cache pas son aversion pour le régime militaire à Alger dont il a dit tout le mal qu’il pense. “L’Algérie est un pays pris en otage depuis son indépendance par des militaires incultes et violents et cruels qui ont sur le dos la tuerie de la guerre civile qui a duré pendant dix ans, les islamistes sont aussi responsables mais les militaires ont participé aux massacres”, a-t-il lâché. A ses yeux, il s’agit d’une junte militaire impopulaire qui est priée de plier bagage et s’en aller.
Rappelons que Boualem Sansal a été arrêté en novembre 2024 par les autorités algériennes. Il a été incarcéré dans des conditions inhumaines avant d'être condamné à cinq ans de prison ferme à l’issue d’un procès expéditif. Il a été gracié, le 12 novembre, par le président Tebboune à la demande de son homologue allemand, Frank Walter Steinmeier.




















