Durant les deux dernières années, les paysages qui étaient verdoyants pendant les mois pluvieux de l’année se sont asséchés. Les terres agricoles sont devenues arides et moins généreuses dans l’espace d’un an. Le 12 février 2023, le satellite Aqua a capturé une image (à gauche) des paysages verts autour de Casablanca. Durant la même période de l’année suivante, soit le 19 février 2024, le satellite Terra de la NASA a capturé une image (à droite) montrant les mêmes paysages desséchés à peine un an après.
« Alors que la sécheresse a également sévi pendant l'hiver 2023, la situation s'est aggravée en 2024 », conclut la NASA. Le ministère de l’Équipement et de l’Eau et d’autres instances concernées ont qualifié la situation que traverse le Royaume de « désastreuse », du fait que les précipitations des derniers mois ont été inférieures d’environ 70 % à la moyenne annuelle.
De son côté, l'Observatoire mondial de la sécheresse a fait remarquer que le déficit pluviométrique prolongé s'est accompagné d'une chaleur inhabituelle ces derniers mois, qui a également eu des conséquences néfastes sur les végétaux.
La même source a souligné que le manque prolongé de précipitations a fait chuter les réservoirs à des niveaux inquiétants. En février 2024, le barrage d'Al Massira, le deuxième plus grand réservoir du Maroc et la principale d’approvisionnement en eau pour les agriculteurs de Casablanca, affichait un remplissage de 1 % à 2 % de sa capacité.
La situation a mis les cultures en difficulté, confrontées à la pénurie de pluie et à la rareté des ressources en eau de surface et souterraines. Selon les données de l’Indice de surveillance des terres, développé par la NASA, les cultures de blé d’hiver dans le nord du Maroc ont présenté une santé et une verdure inférieures à la normale.
Face à cette situation, les autorités ont adopté des mesures drastiques pour assurer l’économie d’eau, notamment des restrictions sur l’usage pour des activités comme le lavage des voitures, l’arrosage et les Hamams. En plus de cela, le ministère de tutelle est dans une course contre la montre afin d’accélérer l’exécution du Plan d’urgence pour sauver les régions menacées et optimiser durablement la consommation d’eau.
« Alors que la sécheresse a également sévi pendant l'hiver 2023, la situation s'est aggravée en 2024 », conclut la NASA. Le ministère de l’Équipement et de l’Eau et d’autres instances concernées ont qualifié la situation que traverse le Royaume de « désastreuse », du fait que les précipitations des derniers mois ont été inférieures d’environ 70 % à la moyenne annuelle.
De son côté, l'Observatoire mondial de la sécheresse a fait remarquer que le déficit pluviométrique prolongé s'est accompagné d'une chaleur inhabituelle ces derniers mois, qui a également eu des conséquences néfastes sur les végétaux.
La même source a souligné que le manque prolongé de précipitations a fait chuter les réservoirs à des niveaux inquiétants. En février 2024, le barrage d'Al Massira, le deuxième plus grand réservoir du Maroc et la principale d’approvisionnement en eau pour les agriculteurs de Casablanca, affichait un remplissage de 1 % à 2 % de sa capacité.
La situation a mis les cultures en difficulté, confrontées à la pénurie de pluie et à la rareté des ressources en eau de surface et souterraines. Selon les données de l’Indice de surveillance des terres, développé par la NASA, les cultures de blé d’hiver dans le nord du Maroc ont présenté une santé et une verdure inférieures à la normale.
Face à cette situation, les autorités ont adopté des mesures drastiques pour assurer l’économie d’eau, notamment des restrictions sur l’usage pour des activités comme le lavage des voitures, l’arrosage et les Hamams. En plus de cela, le ministère de tutelle est dans une course contre la montre afin d’accélérer l’exécution du Plan d’urgence pour sauver les régions menacées et optimiser durablement la consommation d’eau.