Même s’il n’a pas vraiment inventé cette valeur ancestrale de la société marocaine, Walid Regragui a au moins le mérite de l’avoir réhabilitée et revalorisée. La valeur en question est la fameuse Niya qui avait permis en 2022 à notre équipe nationale de briller de mille feux et d’atteindre pour la première fois, dans l’Histoire du football africain, la demi-finale de la Coupe du Monde.
Trois ans après cette glorieuse épopée, et alors que le Maroc s’apprête à faire, en ce premier vendredi du mois de septembre, son entrée footballistique, en attendant celle politique qui débute réellement au deuxième vendredi du mois d’octobre avec l’inauguration Royale de la session parlementaire, cette valeur semble s’être passablement estompée et son aura parmi les Marocains a considérablement diminué. Prise entre le carcan des soucis du quotidien, aggravés par la cherté de la vie, et un manque de confiance de plus en plus patent en l’avenir, la sérénité légendaire des Marocains est de surcroît troublée par la situation de confusion économique, institutionnelle et politique qui règne depuis un certain temps, et sur laquelle les fameuses fuites supposées et les évidentes actions de désinformation du mystérieux «Jabaroot» ont largement capitalisé.
Or, c’est justement en ces moments troubles que le concept de Niya trouve toute sa signification et son utilité. Aussi large que protéiforme, la Niya, si on peut la schématiser ainsi, est cette foi en soi et en les autres, doublée d’un optimisme teinté de fatalisme, qui permet de contenir, sans s’en affranchir totalement, le poids de la peur, du doute, de la suspicion universelle et permanente, ainsi que de l’hésitation. Au-delà des conjectures et des colorations politiques, et sans aller jusqu’à demander aux Marocains de devenir des bisounours, nos décideurs étatiques et politiques seraient bien inspirés d’œuvrer pour faire de la Niya un mindset général et permanent qui soustend tous leurs projets et programmes politiques. Tandis que nous autres Marocains devrions aujourd’hui et plus que jamais nous armer de notre Niya pour affronter les difficultés et faire foi dans les constantes de notre Nation.
En 1975, c’est cette même Niya qui avait inspiré et animé la Marche Verte, et récemment c’est largement elle qui nous avait permis de faire face aux contraintes et péripéties titanesques liées à la pandémie du Covid, ainsi que celles causées par le séisme d’Al-Haouz. Dans un moindre registre, c’est aussi la Niya qui a permis la finalisation et l’inauguration en un temps record du nouveau complexe sportif Moulay Abdellah qui accueille, ce vendredi, la rencontre qualificative au Mondial 2026, entre les Lions de l’Atlas et les Menas du Niger, et ce sera également elle qui nous permettra d’extraire à jamais l’épine du dossier du Sahara et clore bien d’autres dossiers tout aussi épineux qui traînent depuis des décennies.
Car la Niya dont on parle est celle qui permet à un pays et à son peuple de faire des miracles. D’autant plus lorsqu’elle est conjuguée avec cette petite dose de lucidité qui permettrait à tout un chacun de comprendre que le Maroc est une montagne appuyée sur des fondations sociales et institutionnelles profondes qui perdurent depuis douze siècles et que nuls vents adverses et nulles conjonctures, aussi troublées soient-elles, ne sauraient ébranler.
Trois ans après cette glorieuse épopée, et alors que le Maroc s’apprête à faire, en ce premier vendredi du mois de septembre, son entrée footballistique, en attendant celle politique qui débute réellement au deuxième vendredi du mois d’octobre avec l’inauguration Royale de la session parlementaire, cette valeur semble s’être passablement estompée et son aura parmi les Marocains a considérablement diminué. Prise entre le carcan des soucis du quotidien, aggravés par la cherté de la vie, et un manque de confiance de plus en plus patent en l’avenir, la sérénité légendaire des Marocains est de surcroît troublée par la situation de confusion économique, institutionnelle et politique qui règne depuis un certain temps, et sur laquelle les fameuses fuites supposées et les évidentes actions de désinformation du mystérieux «Jabaroot» ont largement capitalisé.
Or, c’est justement en ces moments troubles que le concept de Niya trouve toute sa signification et son utilité. Aussi large que protéiforme, la Niya, si on peut la schématiser ainsi, est cette foi en soi et en les autres, doublée d’un optimisme teinté de fatalisme, qui permet de contenir, sans s’en affranchir totalement, le poids de la peur, du doute, de la suspicion universelle et permanente, ainsi que de l’hésitation. Au-delà des conjectures et des colorations politiques, et sans aller jusqu’à demander aux Marocains de devenir des bisounours, nos décideurs étatiques et politiques seraient bien inspirés d’œuvrer pour faire de la Niya un mindset général et permanent qui soustend tous leurs projets et programmes politiques. Tandis que nous autres Marocains devrions aujourd’hui et plus que jamais nous armer de notre Niya pour affronter les difficultés et faire foi dans les constantes de notre Nation.
En 1975, c’est cette même Niya qui avait inspiré et animé la Marche Verte, et récemment c’est largement elle qui nous avait permis de faire face aux contraintes et péripéties titanesques liées à la pandémie du Covid, ainsi que celles causées par le séisme d’Al-Haouz. Dans un moindre registre, c’est aussi la Niya qui a permis la finalisation et l’inauguration en un temps record du nouveau complexe sportif Moulay Abdellah qui accueille, ce vendredi, la rencontre qualificative au Mondial 2026, entre les Lions de l’Atlas et les Menas du Niger, et ce sera également elle qui nous permettra d’extraire à jamais l’épine du dossier du Sahara et clore bien d’autres dossiers tout aussi épineux qui traînent depuis des décennies.
Car la Niya dont on parle est celle qui permet à un pays et à son peuple de faire des miracles. D’autant plus lorsqu’elle est conjuguée avec cette petite dose de lucidité qui permettrait à tout un chacun de comprendre que le Maroc est une montagne appuyée sur des fondations sociales et institutionnelles profondes qui perdurent depuis douze siècles et que nuls vents adverses et nulles conjonctures, aussi troublées soient-elles, ne sauraient ébranler.
