
Alors que le début de la dernière année législative de l’actuel gouvernement approche à grands pas, syndicats et professionnels multiplient les pressions pour faire valider leurs revendications avant les prochaines élections. L’idée est d’éviter qu’un futur Exécutif, animé par une vision différente, ne revienne sur les acquis négociés.
Dans cette optique, la réforme des retraites fait partie des chantiers les plus urgents, étant donné son caractère transversal, touchant à tous les secteurs, et aussi du fait que les caisses risquent l’épuisement dans quelques années pour la CMR comme pour la CNSS, dans un contexte marqué par une dette publique contraignante, un nécessaire redressement budgétaire et les lourdes factures des projets programmés à l’horizon 2030.
L’heure n’est donc plus aux simples ajustements paramétriques, comme ce fut le cas en 2016, mais à une refonte structurelle nécessitant une nouvelle logique de gouvernance pour un secteur épineux et politiquement délicat. Celle-ci suppose une convergence de visions entre gouvernement et syndicats. Or, l’Exécutif, à court de marges financières, défend l’instauration d’un régime unique à deux pôles (public et privé) avec une part de capitalisation, chose que les syndicats rejettent, la jugeant injuste et inefficace. Pour eux, le sauvetage des caisses ne peut se faire au détriment des salariés, déjà fragilisés par un coût de la vie record. Et la perspective du « triangle maudit », comprenant relèvement de l’âge légal à 65 ans, hausse des cotisations et gel des pensions pendant dix ans, apparaît d’autant plus difficile à accepter qu’elle ne s’accompagne d’aucune mesure attractive, comme la revalorisation attendue des pensions du privé.
C’est dire qu’avec les écarts de visions entre syndicats et Exécutif, le dialogue s’annonce d’ores et déjà houleux. Mais il faut garder en tête que plus la réforme est repoussée, plus elle devient inextricable. Et faute de compromis, le risque est grand de voir l’impasse se transformer en crise.
Dans cette optique, la réforme des retraites fait partie des chantiers les plus urgents, étant donné son caractère transversal, touchant à tous les secteurs, et aussi du fait que les caisses risquent l’épuisement dans quelques années pour la CMR comme pour la CNSS, dans un contexte marqué par une dette publique contraignante, un nécessaire redressement budgétaire et les lourdes factures des projets programmés à l’horizon 2030.
L’heure n’est donc plus aux simples ajustements paramétriques, comme ce fut le cas en 2016, mais à une refonte structurelle nécessitant une nouvelle logique de gouvernance pour un secteur épineux et politiquement délicat. Celle-ci suppose une convergence de visions entre gouvernement et syndicats. Or, l’Exécutif, à court de marges financières, défend l’instauration d’un régime unique à deux pôles (public et privé) avec une part de capitalisation, chose que les syndicats rejettent, la jugeant injuste et inefficace. Pour eux, le sauvetage des caisses ne peut se faire au détriment des salariés, déjà fragilisés par un coût de la vie record. Et la perspective du « triangle maudit », comprenant relèvement de l’âge légal à 65 ans, hausse des cotisations et gel des pensions pendant dix ans, apparaît d’autant plus difficile à accepter qu’elle ne s’accompagne d’aucune mesure attractive, comme la revalorisation attendue des pensions du privé.
C’est dire qu’avec les écarts de visions entre syndicats et Exécutif, le dialogue s’annonce d’ores et déjà houleux. Mais il faut garder en tête que plus la réforme est repoussée, plus elle devient inextricable. Et faute de compromis, le risque est grand de voir l’impasse se transformer en crise.