Les résultats du recensement général de la population de cette année révèlent que la population légale du Royaume a atteint 36.828.330 habitants, dont 36.680.178 Marocains et 148.152 étrangers. Par rapport au dernier recensement, réalisé une décennie plus tôt, la croissance de la population est en train de ralentir, avec un taux moyen de 0,85% contre 1,25% entre 2004 et 2014.
Cela est évidemment dû à la baisse de la fécondité, liée au changement du mode de vie des Marocains, avec le recul de l’âge de mariage et la généralisation du modèle de la famille nucléaire, privilégiant des foyers plus restreints. La montée en importance des priorités professionnelles et éducatives contribue également à cette tendance.
Si le changement de la structure familiale et de la pyramide des âges est une fatalité, les chiffres du recensement révèlent une autre tendance préoccupante : le monde rural est en train de se vider de sa population. En valeur absolue, sur les 2.980.088 habitants supplémentaires de cette décennie, 2.677.669 vivent en milieu urbain, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 1,24%, contre à peine 302.419 en milieu rural, avec un taux d’accroissement annuel moyen de 0,22%.
La faible croissance de la population rurale, nettement inférieure à celle des zones urbaines, reflète la tendance à l’urbanisation et l’exode rural qui vident progressivement nos campagnes. Ce phénomène accentue par ailleurs la pression sur les grandes villes, en particulier en termes de logement et d’emploi. Cependant, ce constat est loin d’être une surprise, tant la sécheresse des cinq dernières années a durement frappé le monde rural, où le chômage atteint des niveaux record.
Cet espace, qui représente 90% de la superficie du Royaume, doit redevenir un vivier d’opportunités pour ses habitants, capable de les ancrer dans leurs territoires et de leur permettre de s’épanouir, sans qu’ils soient contraints de s’aventurer vers les métropoles. Tel était l’esprit du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en octobre 2018, lors de l’ouverture de la session parlementaire, lorsqu’Il a appelé à favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole. À bon entendeur… !
Cela est évidemment dû à la baisse de la fécondité, liée au changement du mode de vie des Marocains, avec le recul de l’âge de mariage et la généralisation du modèle de la famille nucléaire, privilégiant des foyers plus restreints. La montée en importance des priorités professionnelles et éducatives contribue également à cette tendance.
Si le changement de la structure familiale et de la pyramide des âges est une fatalité, les chiffres du recensement révèlent une autre tendance préoccupante : le monde rural est en train de se vider de sa population. En valeur absolue, sur les 2.980.088 habitants supplémentaires de cette décennie, 2.677.669 vivent en milieu urbain, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 1,24%, contre à peine 302.419 en milieu rural, avec un taux d’accroissement annuel moyen de 0,22%.
La faible croissance de la population rurale, nettement inférieure à celle des zones urbaines, reflète la tendance à l’urbanisation et l’exode rural qui vident progressivement nos campagnes. Ce phénomène accentue par ailleurs la pression sur les grandes villes, en particulier en termes de logement et d’emploi. Cependant, ce constat est loin d’être une surprise, tant la sécheresse des cinq dernières années a durement frappé le monde rural, où le chômage atteint des niveaux record.
Cet espace, qui représente 90% de la superficie du Royaume, doit redevenir un vivier d’opportunités pour ses habitants, capable de les ancrer dans leurs territoires et de leur permettre de s’épanouir, sans qu’ils soient contraints de s’aventurer vers les métropoles. Tel était l’esprit du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en octobre 2018, lors de l’ouverture de la session parlementaire, lorsqu’Il a appelé à favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole. À bon entendeur… !