Après des semaines de frénésie politico-médiatique, le Chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a mis fin aux élucubrations concernant la suspension des douanes commerciales à Sebta et Mellilia. Souveraine, cette mesure provisoire est destinée à donner la priorité au transit des voyageurs dans le cadre de l’opération «Marhaba 2025», au moment où l’on s’attend à un nouveau record de traversées. Contrairement aux contrevérités relayées par la presse ibérique, cette suspension est prévue dans les accords signés dans le sillage de la déclaration conjointe de 2022. Cette mise au point sonne le glas de la campagne de désinformation sur laquelle l’opposition de droite a surfé pour reprendre ses accusations sempiternelles contre le Maroc, accusé à tort de manœuvres malveillantes envers l’Espagne. Le fait que le Maroc ait exigé la fin de la contrebande à tout-va et ordonné le contrôle du commerce terrestre déplaît à une partie de la droite espagnole qui reste prisonnière d’une vision surannée de ce que doit être un partenariat gagnant-gagnant entre les deux rives du détroit de Gibraltar.
On assiste à ce réquisitoire permanent depuis la réconciliation maroco-espagnole en 2022, laquelle a instauré une nouvelle ère de confiance entre Rabat et Madrid. Une réconciliation qui a permis d’atteindre un degré sans précédent dans la coopération économique, migratoire et sécuritaire, avec des bénéfices indéniables pour l’Espagne. Ce que la droite espagnole semble avoir du mal à comprendre. Que ce soit le Parti Populaire ou VOX, le combat est le même : entretenir un climat de méfiance et véhiculer une image négative du Maroc chez l’opinion espagnole à des fins électoralistes, alors que les relations maroco-espagnoles n’ont jamais été aussi prospères.
Les récentes déclarations de José Maria Aznar sur le Sahara et l’accueil provocateur d’une délégation du Polisario au congrès du PP sont la parfaite illustration de ces tentatives de parasitage qui donnent du grain à moudre à la propagande algérienne. Parallèlement, VOX joue sur l’immigration, son terrain de prédilection, en récupérant politiquement chaque fait divers, dont la récente agression dans la région de Murcie, pour pointer du doigt la communauté marocaine. Heureusement, tout ce qui est excessif est insignifiant, une maxime qui guide les rapports entre le Maroc et l’Espagne, dont l’amitié exceptionnelle reste à l’abri des controverses politiques.
On assiste à ce réquisitoire permanent depuis la réconciliation maroco-espagnole en 2022, laquelle a instauré une nouvelle ère de confiance entre Rabat et Madrid. Une réconciliation qui a permis d’atteindre un degré sans précédent dans la coopération économique, migratoire et sécuritaire, avec des bénéfices indéniables pour l’Espagne. Ce que la droite espagnole semble avoir du mal à comprendre. Que ce soit le Parti Populaire ou VOX, le combat est le même : entretenir un climat de méfiance et véhiculer une image négative du Maroc chez l’opinion espagnole à des fins électoralistes, alors que les relations maroco-espagnoles n’ont jamais été aussi prospères.
Les récentes déclarations de José Maria Aznar sur le Sahara et l’accueil provocateur d’une délégation du Polisario au congrès du PP sont la parfaite illustration de ces tentatives de parasitage qui donnent du grain à moudre à la propagande algérienne. Parallèlement, VOX joue sur l’immigration, son terrain de prédilection, en récupérant politiquement chaque fait divers, dont la récente agression dans la région de Murcie, pour pointer du doigt la communauté marocaine. Heureusement, tout ce qui est excessif est insignifiant, une maxime qui guide les rapports entre le Maroc et l’Espagne, dont l’amitié exceptionnelle reste à l’abri des controverses politiques.
