Dans son document, l'institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives relevant du ministère énumère une série de facteurs qui rendent le pays plus vulnérable, citant notamment un taux élevé de prélèvement des ressources en eau douce, une faible capacité des barrages et une faible capacité d’adaptation du secteur de l’agriculture aux changements climatiques.
"Ces facteurs de vulnérabilité pourraient entraver le développement économique et social de la Tunisie", prévient l’institut public qui a appelé à prendre en considération, lors de la planification économique à moyen et long termes, la réalité des changements climatiques et la nécessité de renforcer les mesures d’adaptation qui demeurent urgentes et primordiales.
Le rapport insiste également sur la mise en place d'une stratégie d’adaptation intégrée qui permet de réduire les contraintes structurelles au développement économique en général et au développement du secteur agricole en particulier.
Les effets du changement climatique sont déjà perceptibles en Tunisie qui a connu sur la dernière décennie six années de sécheresse.
En conséquence, la trentaine de barrages du pays, qui servent à l'irrigation des terres agricoles et l'approvisionnement en eau potable, affichent des niveaux de remplissage alarmants en raison du déficit de pluviométrie.
La baisse de la retenue des barrages a entraîné des restrictions de l'approvisionnement en eau pour les ménages et les entreprises. Les autorités tunisiennes ont imposé des restrictions horaires sur l'utilisation de l'eau, notamment pour l'irrigation, le lavage des voitures et l'arrosage des jardins.
Le déficit hydrique a également eu un impact sur l'agriculture. La production agricole a diminué de 15% en 2023, en raison de la pénurie d'eau, poussant le gouvernement à prendre des mesures d’urgence, notamment l’importation d'eau et la réhabilitation des infrastructures hydrauliques.
"Ces facteurs de vulnérabilité pourraient entraver le développement économique et social de la Tunisie", prévient l’institut public qui a appelé à prendre en considération, lors de la planification économique à moyen et long termes, la réalité des changements climatiques et la nécessité de renforcer les mesures d’adaptation qui demeurent urgentes et primordiales.
Le rapport insiste également sur la mise en place d'une stratégie d’adaptation intégrée qui permet de réduire les contraintes structurelles au développement économique en général et au développement du secteur agricole en particulier.
Les effets du changement climatique sont déjà perceptibles en Tunisie qui a connu sur la dernière décennie six années de sécheresse.
En conséquence, la trentaine de barrages du pays, qui servent à l'irrigation des terres agricoles et l'approvisionnement en eau potable, affichent des niveaux de remplissage alarmants en raison du déficit de pluviométrie.
La baisse de la retenue des barrages a entraîné des restrictions de l'approvisionnement en eau pour les ménages et les entreprises. Les autorités tunisiennes ont imposé des restrictions horaires sur l'utilisation de l'eau, notamment pour l'irrigation, le lavage des voitures et l'arrosage des jardins.
Le déficit hydrique a également eu un impact sur l'agriculture. La production agricole a diminué de 15% en 2023, en raison de la pénurie d'eau, poussant le gouvernement à prendre des mesures d’urgence, notamment l’importation d'eau et la réhabilitation des infrastructures hydrauliques.