Vendredi prochain, le Complexe Moulay Abdellah rouvrira ses portes en grande pompe en accueillant un match décisif pour la qualification des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde 2026. Un stade flambant neuf, totalement démoli puis reconstruit en un temps record, grâce à un chantier mené 24h/24 et 7j/7, en préparation de la Coupe d’Afrique des Nations et du Mondial 2030. Cet événement, qui s’annonce triomphal, coïncide pourtant avec une date lourde de sens et d’émotions : celle de l’anniversaire du drame d’Al-Haouz, dont les victimes prévoient un sit-in devant le Parlement, le 8 septembre, pour dénoncer des conditions de vie encore indignes, deux ans après l’une des catastrophes les plus meurtrières de l’Histoire récente du Royaume.
Des centaines de familles survivent toujours sous des abris de fortune, faits de tentes en plastique usées, dans des conditions qui bafouent leur dignité humaine, alors que l’hiver frappe à nos portes. Et il ne s’agit pas d’un simple problème de moyens ni d’enclavement, comme argueraient certains, du moment que les travaux les plus complexes pour désenclaver la région et fluidifier les routes ont été réalisés quelques mois après le drame. Aujourd’hui et en plus des centaines de kilomètres de routes et de pistes réhabilitées au lendemain immédiat du séisme, plus de 165 kilomètres de routes et 29 ouvrages d’art sont en cours de finalisation, pour un budget de 920 MDH, démontrant que quand la volonté existe, les résultats suivent.
Et si le Royaume a su ériger en un temps record des infrastructures sportives de très haute facture, il pourrait (et devrait) reloger quelques centaines de familles encore plongées dans la détresse et dont la situation entache l’image du Maroc autant qu’elle creuse les plaies sociales de ce Maroc à deux vitesses apostrophé dans le dernier discours Royal. Une étape qui suppose, en premier lieu, d’assainir ce chantier en mettant fin aux dérives de ceux qui, hélas, ont transformé ce drame en rente.
Il s’agit également de définir un nouveau calendrier clair prenant compte du temps perdu sans tomber dans le piège d’une précipitation, souvent synonyme de malfaçons, particulièrement en période pré-électorale. Car à Al-Haouz, où la menace sismique demeure, il ne s’agit pas seulement de reconstruire, mais plutôt de bâtir autrement, selon des normes d’ingénierie et d’architecture capables de protéger les habitants en cas de nouvelle catastrophe, qu’à Dieu ne plaise, tout en préservant le cachet d’une région qui reste l’un des joyaux touristiques du Royaume.
Des centaines de familles survivent toujours sous des abris de fortune, faits de tentes en plastique usées, dans des conditions qui bafouent leur dignité humaine, alors que l’hiver frappe à nos portes. Et il ne s’agit pas d’un simple problème de moyens ni d’enclavement, comme argueraient certains, du moment que les travaux les plus complexes pour désenclaver la région et fluidifier les routes ont été réalisés quelques mois après le drame. Aujourd’hui et en plus des centaines de kilomètres de routes et de pistes réhabilitées au lendemain immédiat du séisme, plus de 165 kilomètres de routes et 29 ouvrages d’art sont en cours de finalisation, pour un budget de 920 MDH, démontrant que quand la volonté existe, les résultats suivent.
Et si le Royaume a su ériger en un temps record des infrastructures sportives de très haute facture, il pourrait (et devrait) reloger quelques centaines de familles encore plongées dans la détresse et dont la situation entache l’image du Maroc autant qu’elle creuse les plaies sociales de ce Maroc à deux vitesses apostrophé dans le dernier discours Royal. Une étape qui suppose, en premier lieu, d’assainir ce chantier en mettant fin aux dérives de ceux qui, hélas, ont transformé ce drame en rente.
Il s’agit également de définir un nouveau calendrier clair prenant compte du temps perdu sans tomber dans le piège d’une précipitation, souvent synonyme de malfaçons, particulièrement en période pré-électorale. Car à Al-Haouz, où la menace sismique demeure, il ne s’agit pas seulement de reconstruire, mais plutôt de bâtir autrement, selon des normes d’ingénierie et d’architecture capables de protéger les habitants en cas de nouvelle catastrophe, qu’à Dieu ne plaise, tout en préservant le cachet d’une région qui reste l’un des joyaux touristiques du Royaume.
