Au moment où le Maroc multiplie les campagnes de communication pour promouvoir les produits locaux, une publicité révolutionnaire, qui penche dans le même sens, voit le jour. Raibi Jamila a lancé une publicité novatrice qui incite à consommer local. Nous avons contacté son concepteur, Tarik Guisser, directeur général de l’agence Rapp Maroc, membre du réseau publicitaire DDB, pour nous parler de la genèse de cette publicité.
- Comment avez-vous eu l’idée de concevoir cette publicité à caractère local ?
- Dans notre métier, il s’agit de bien identifier le besoin du client. Généralement quand les briefs clients sont bien faits, comme c’était d’ailleurs le cas avec Raibi Jamila, 50% du travail est déjà fait. Ceci dit, la marque avait la volonté de se connecter à la nouvelle génération, qui est de plus en plus connectée et de plus en plus adepte des réseaux sociaux.
Par ailleurs, cette marque du produit Danone a vu le jour dans les années 60 sous le label de Raibi Jamila, donc il y avait cette volonté dès le début de revendiquer le caractère local et le caractère marocain. Surtout que le nom de ce produit provient d’un ancien quartier de Casablanca « Hay Jamila », très connu par les Bidaouis. L’idée donc est de reprendre les principales forces de notre culture et les matcher avec le vouloir des jeunes d’aujourd’hui.
- Quel est le message derrière cette publicité ?
- Premièrement, en ces temps de crise, il est important, voire primordial, de consommer local, et ce, pour assurer la relance de notre économie nationale. Aujourd’hui, on veut dire aux jeunes marocains qui sont connectés, et qui voient un peu ce qui se passe dans le monde, que notre pays est riche en créativité. La nouvelle génération crée des contenus à caractère local, qui trouvent leur racine dans la culture marocaine, sans pour autant calquer ce qui est fait ailleurs dans d’autres pays. Il faut donc accompagner ces jeunes et promouvoir leurs produits. Et dans ce but, nous avons créé un nouveau portail baptisé «Maghribi original», qui a pour objet de promouvoir la créativité, l’originalité et l’innovation des jeunes.
- Votre publicité est à caractère néotraditionnel, pourquoi ce choix ?
- Le Maroc est un mélange de civilisations, un pays avec une grande Histoire. Nous avons alors essayé de prendre le meilleur et le refaire à notre sauce afin de démontrer que notre culture n’est pas figée et qu’elle est amenée à évoluer. Nous avons également voulu mettre en avant la culture populaire, ce que l’on appelle le « Chaabi Pop » et c’est la raison pour laquelle on a même introduit des produits typiquement marocains, comme les assiettes Taouss, des sandales Hallouma et une musique Pop-berbère.
- Pourquoi choisir de jeunes influenceurs ?
- La première raison est d’encourager les jeunes d’aujourd’hui à improviser en s’inspirant de leur propre imaginaire, de la tradition, ainsi que de leur propre identité. La deuxième raison est que les influenceurs aujourd’hui disposent d’une grande notoriété, ils permettent donc d’avoir une grande audience et, par ricochet, plusieurs followers.
- Comment avez-vous eu l’idée de concevoir cette publicité à caractère local ?
- Dans notre métier, il s’agit de bien identifier le besoin du client. Généralement quand les briefs clients sont bien faits, comme c’était d’ailleurs le cas avec Raibi Jamila, 50% du travail est déjà fait. Ceci dit, la marque avait la volonté de se connecter à la nouvelle génération, qui est de plus en plus connectée et de plus en plus adepte des réseaux sociaux.
Par ailleurs, cette marque du produit Danone a vu le jour dans les années 60 sous le label de Raibi Jamila, donc il y avait cette volonté dès le début de revendiquer le caractère local et le caractère marocain. Surtout que le nom de ce produit provient d’un ancien quartier de Casablanca « Hay Jamila », très connu par les Bidaouis. L’idée donc est de reprendre les principales forces de notre culture et les matcher avec le vouloir des jeunes d’aujourd’hui.
- Quel est le message derrière cette publicité ?
- Premièrement, en ces temps de crise, il est important, voire primordial, de consommer local, et ce, pour assurer la relance de notre économie nationale. Aujourd’hui, on veut dire aux jeunes marocains qui sont connectés, et qui voient un peu ce qui se passe dans le monde, que notre pays est riche en créativité. La nouvelle génération crée des contenus à caractère local, qui trouvent leur racine dans la culture marocaine, sans pour autant calquer ce qui est fait ailleurs dans d’autres pays. Il faut donc accompagner ces jeunes et promouvoir leurs produits. Et dans ce but, nous avons créé un nouveau portail baptisé «Maghribi original», qui a pour objet de promouvoir la créativité, l’originalité et l’innovation des jeunes.
- Votre publicité est à caractère néotraditionnel, pourquoi ce choix ?
- Le Maroc est un mélange de civilisations, un pays avec une grande Histoire. Nous avons alors essayé de prendre le meilleur et le refaire à notre sauce afin de démontrer que notre culture n’est pas figée et qu’elle est amenée à évoluer. Nous avons également voulu mettre en avant la culture populaire, ce que l’on appelle le « Chaabi Pop » et c’est la raison pour laquelle on a même introduit des produits typiquement marocains, comme les assiettes Taouss, des sandales Hallouma et une musique Pop-berbère.
- Pourquoi choisir de jeunes influenceurs ?
- La première raison est d’encourager les jeunes d’aujourd’hui à improviser en s’inspirant de leur propre imaginaire, de la tradition, ainsi que de leur propre identité. La deuxième raison est que les influenceurs aujourd’hui disposent d’une grande notoriété, ils permettent donc d’avoir une grande audience et, par ricochet, plusieurs followers.
Propos recueillis par :
Salima HAFID