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Pegasus : Une enquête de Forbidden stories rejetée par le Maroc


Rédigé par Anass Machloukh Lundi 19 Juillet 2021

Le très polémique programme Pegasus a fait l’objet d’une nouvelle enquête Forbidden stories, qui révèle plusieurs attaques ciblant des journalistes, y compris des marocains. Une enquête rejetée catégoriquement par le gouvernement marocain. Détails.



Pegasus : Une enquête de Forbidden stories rejetée par le Maroc

La plateforme a publié une enquête sulfureuse sur de prétendues attaques d’espionnage de plusieurs journalistes à travers le monde, par l’intermédiaire du fameux logiciel Pegasus, conçu par la société israélienne « NSO Group ». Plus de 180 journalistes en seraient victimes, selon la même source qui avance une liste importante de noms où figurent des journalistes marocains, en majorité d’investigation. Le Maroc est cité dans cette nouvelle enquête, aux côtés de plusieurs pays à savoir la France, le Royaume Uni, la Hongrie, la Turquie, l’Inde, l’Algérie et d’autres pays d’Afrique.

Forbidden stories s’est servi de certaines analyses conduites par des experts du « Security Lab » d’Amnesty International pour accuser plusieurs pays d’espionnage de leurs propres journalistes. Une source dépourvue de crédibilité selon le Maroc depuis le fiasco d’Amnesty International  dans l’affaire Omar Radi. Selon le rapport relayé par plusieurs médias étrangers, plusieurs journalistes marocains auraient été ciblés par les attaques de Pegasus, un logiciel dont le Maroc a démenti la possession.

Interpellé par la vague médiatique, le gouvernement marocain a réagi, par un communiqué, en rejetant catégoriquement les « allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l'instar de précédentes allégations semblables d'Amnesty international à ce sujet ». Le gouvernement a  réitéré que le Royaume ne dispose nullement de logiciels informatiques destinés à  infiltrer des appareils de communication, reprochant à la plateforme accusatrice d’être incapable jusqu'à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.

Citant Edwy Plenel, fondateur de Media Part, l’enquête prétend qu’en plus des journalistes marocains, des journalistes étrangers seraient victimes d’espionnage commandité depuis le Maroc.
En réponse aux dites « allégations », le Maroc a rappelé à l’opinion publique nationale et internationale que « le Royaume est un Etat de droit qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cyber-sécurité à l'ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 








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