Dans son intervention devant la Chambre des Représentants, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a rappelé que les TPME représentent aujourd’hui plus de 90% du tissu entrepreneurial national. Leur poids économique, mais surtout leur répartition géographique, en fait selon lui un levier central des politiques publiques de réduction du chômage et des disparités territoriales. Ces entreprises concentrent une part significative de l’emploi local, notamment dans les zones rurales et périurbaines, où elles constituent souvent la principale source d’activité économique formelle.
Au cœur de la stratégie présentée figure l’articulation entre la nouvelle Charte de l’investissement et la feuille de route gouvernementale pour l’emploi. À ce titre, Aziz Akhannouch a indiqué que l’enveloppe annuelle dédiée au soutien des TPME atteint 12 milliards de dirhams, dans le cadre de la nouvelle politique de stimulation de l’investissement productif.
Le dispositif repose sur trois types de primes à l’investissement, cumulables, pouvant atteindre jusqu’à 30% du montant global de l’investissement éligible. La première est liée à la création d’emplois stables. La deuxième, dite «territoriale», vise explicitement à corriger les déséquilibres régionaux en favorisant les projets implantés dans les zones à déficit d’investissement. La troisième concerne les secteurs jugés prioritaires pour l’économie nationale, couvrant 14 secteurs et 54 activités, répartis sur l’ensemble des régions.
Cette architecture, selon le chef de gouvernement, vise à dépasser une logique uniforme du soutien public pour introduire une différenciation territoriale assumée, en cohérence avec les spécificités locales des bassins d’emploi.
Au cœur de la stratégie présentée figure l’articulation entre la nouvelle Charte de l’investissement et la feuille de route gouvernementale pour l’emploi. À ce titre, Aziz Akhannouch a indiqué que l’enveloppe annuelle dédiée au soutien des TPME atteint 12 milliards de dirhams, dans le cadre de la nouvelle politique de stimulation de l’investissement productif.
Le dispositif repose sur trois types de primes à l’investissement, cumulables, pouvant atteindre jusqu’à 30% du montant global de l’investissement éligible. La première est liée à la création d’emplois stables. La deuxième, dite «territoriale», vise explicitement à corriger les déséquilibres régionaux en favorisant les projets implantés dans les zones à déficit d’investissement. La troisième concerne les secteurs jugés prioritaires pour l’économie nationale, couvrant 14 secteurs et 54 activités, répartis sur l’ensemble des régions.
Cette architecture, selon le chef de gouvernement, vise à dépasser une logique uniforme du soutien public pour introduire une différenciation territoriale assumée, en cohérence avec les spécificités locales des bassins d’emploi.
Commande publique et accès des TPME aux marchés
Parallèlement aux mécanismes financiers, l’Exécutif met en avant la réforme du cadre des marchés publics, avec la réservation de 30% des montants programmés au profit des TPME. Cette mesure est présentée comme un levier structurel pour améliorer l’accès de ces entreprises à la commande publique, longtemps dominée par les grandes structures, et pour sécuriser leur trésorerie à travers des débouchés réguliers.
Le gouvernement a également lancé un régime spécifique dédié aux TPME, destiné à opérationnaliser les dispositions de la Charte de l’investissement, avec un objectif affiché de territorialisation du soutien et de renforcement de la gouvernance régionale des dispositifs d’accompagnement.
Le gouvernement a également lancé un régime spécifique dédié aux TPME, destiné à opérationnaliser les dispositions de la Charte de l’investissement, avec un objectif affiché de territorialisation du soutien et de renforcement de la gouvernance régionale des dispositifs d’accompagnement.
Déploiement territorial et premiers indicateurs
Sur le plan opérationnel, Aziz Akhannouch a indiqué que des caravanes de communication et de sensibilisation ont été organisées jusqu’à fin novembre 2025 dans 31 provinces et préfectures sur un total de 75. Ces déplacements visent à informer les porteurs de projets et les petites entreprises, notamment dans les zones éloignées des centres économiques, des mécanismes d’appui existants.
Selon les données présentées, la plateforme nationale dédiée au nouveau système de soutien a enregistré 63 projets d’investissement, pour un montant global avoisinant 880 millions de dirhams. Ces projets devraient permettre la création d’environ 2.200 emplois directs, répartis sur plusieurs régions du Royaume.
Focus sur le monde rural et l’agriculture entrepreneuriale
Une partie significative de la stratégie gouvernementale concerne l’accompagnement des jeunes entrepreneurs en milieu rural, en particulier dans les secteurs agricole et agroalimentaire. Le chef du gouvernement a évoqué la mise en place de centres régionaux dédiés aux jeunes entrepreneurs agricoles dans l’ensemble des régions, ainsi que le renforcement de l’accompagnement technique et financier des coopératives.
Ces dispositifs concernent environ 13.800 jeunes et 5.200 projets, selon les chiffres communiqués. En parallèle, l’État a mobilisé 121.000 hectares de terres relevant du domaine privé pour 1.698 projets, représentant un investissement global de 24 milliards de dirhams et la création estimée de 69.000 emplois. S’y ajoute la mobilisation d’environ un million d’hectares de terres collectives, dans le cadre d’un dispositif de gouvernance spécifique.
Ces dispositifs concernent environ 13.800 jeunes et 5.200 projets, selon les chiffres communiqués. En parallèle, l’État a mobilisé 121.000 hectares de terres relevant du domaine privé pour 1.698 projets, représentant un investissement global de 24 milliards de dirhams et la création estimée de 69.000 emplois. S’y ajoute la mobilisation d’environ un million d’hectares de terres collectives, dans le cadre d’un dispositif de gouvernance spécifique.
Financement et accompagnement institutionnel
Aziz Akhannouch a également souligné le rôle des partenaires institutionnels, notamment le secteur bancaire et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), dans la mise en œuvre du pacte de financement et d’accompagnement des TPME. Ce pacte vise à lever certaines contraintes structurelles, en particulier l’accès au financement, qui freinent le développement de ces entreprises.
L’Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise poursuit, de son côté, le déploiement du programme «PACTE TPME», axé sur l’appui technique, l’amélioration de la compétitivité et la transformation des entreprises, avec un cadre contractuel avec l’État couvrant la période 2025-2030.
L’Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise poursuit, de son côté, le déploiement du programme «PACTE TPME», axé sur l’appui technique, l’amélioration de la compétitivité et la transformation des entreprises, avec un cadre contractuel avec l’État couvrant la période 2025-2030.























