Le bureau du porte-parole de la police israélienne a fait une déclaration, dimanche, concernant les informations publiées par le journal Haaretz au sujet de l'enquête sur l'incident qui a eu lieu pendant le festival de musique Nova le 7 octobre.
Dans la déclaration de la police israélienne, malgré les informations du journal, il a été affirmé que l'enquête de la police ne faisait pas référence aux activités de l'armée israélienne, "Par conséquent, il n'y a aucune indication qu'une activité aérienne dans la région ait porté atteinte à des civils".
"Particulièrement en cette période, nous appelons les médias à faire preuve de responsabilité dans leurs articles et à ne se baser que sur des sources officielles", indique le communiqué de la police.
Samedi, le journal Haaretz a fait état d'une analyse par des responsables de la sécurité israélienne concernant l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas depuis Gaza.
L'évaluation des hauts responsables de la sécurité israélienne, basée sur les enregistrements des interrogatoires des membres du Hamas et sur une enquête de police sur l'incident, a déclaré que le Hamas n'avait aucune connaissance préalable du festival de musique organisé près de la bande de Gaza.
Selon l’article de Haaretz, l'enquête de police a révélé que la plupart des participants au festival ont réussi à s'échapper parce qu'il avait été décidé d'arrêter la fête une demi-heure avant les premiers coups de feu.
Haaretz affirme que l'enquête a également révélé qu'un hélicoptère de combat israélien avait touché des civils en tirant sur des membres du Hamas.
"Selon une source policière, l'enquête montre également qu'un hélicoptère de l'armée israélienne, qui est arrivé sur les lieux et a apparemment ouvert le feu contre le Hamas qui s'y trouvaient, a également abattu des participants au festival. Selon la police, 364 personnes ont été tuées lors du festival".
Dans la déclaration de la police israélienne, malgré les informations du journal, il a été affirmé que l'enquête de la police ne faisait pas référence aux activités de l'armée israélienne, "Par conséquent, il n'y a aucune indication qu'une activité aérienne dans la région ait porté atteinte à des civils".
"Particulièrement en cette période, nous appelons les médias à faire preuve de responsabilité dans leurs articles et à ne se baser que sur des sources officielles", indique le communiqué de la police.
Samedi, le journal Haaretz a fait état d'une analyse par des responsables de la sécurité israélienne concernant l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas depuis Gaza.
L'évaluation des hauts responsables de la sécurité israélienne, basée sur les enregistrements des interrogatoires des membres du Hamas et sur une enquête de police sur l'incident, a déclaré que le Hamas n'avait aucune connaissance préalable du festival de musique organisé près de la bande de Gaza.
Selon l’article de Haaretz, l'enquête de police a révélé que la plupart des participants au festival ont réussi à s'échapper parce qu'il avait été décidé d'arrêter la fête une demi-heure avant les premiers coups de feu.
Haaretz affirme que l'enquête a également révélé qu'un hélicoptère de combat israélien avait touché des civils en tirant sur des membres du Hamas.
"Selon une source policière, l'enquête montre également qu'un hélicoptère de l'armée israélienne, qui est arrivé sur les lieux et a apparemment ouvert le feu contre le Hamas qui s'y trouvaient, a également abattu des participants au festival. Selon la police, 364 personnes ont été tuées lors du festival".
Révélations similaires dans Yedioth Ahronoth
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a également publié un article sur les moments où les hélicoptères de l'armée de l'air israélienne sont intervenus contre le Hamas le 7 octobre.
Dans le reportage sur la situation vécue par l'armée israélienne pendant l'intervention, il est affirmé que les miliciens du Hamas avaient reçu pour instruction de se fondre lentement dans la foule et de ne bouger sous aucun prétexte. Ils ont ainsi tenté de convaincre l'armée de l'air que ceux qui se trouvaient en dessous étaient des Israéliens. Cette tromperie a fonctionné pendant un certain temps, jusqu'à ce que les hélicoptères Apache soient libérés de toute restriction. Lorsque les pilotes ont réalisé qu'il était difficile de distinguer les résistants des Israéliens, certains d'entre eux ont décidé, vers 9 heures, d'utiliser des obus d'artillerie contre Hamas, sans l'autorisation de leurs supérieurs.
Dans une lettre envoyée à la presse le 26 octobre, l'unité de censure militaire de la direction du renseignement militaire de l'armée israélienne a imposé plusieurs interdictions sur les informations concernant Gaza et a demandé que toutes les informations et images relatives au déroulement de la guerre et aux activités de l'armée soient envoyées à son "unité de censure" avant d'être publiées.
Dans les images diffusées par la chaîne de télévision israélienne Channel 12 le 11 novembre, un journaliste israélien, en direct de l'hôpital Barzilai dans la ville d'Askalan au nord de la bande de Gaza, a déclaré qu'il ne pouvait pas fournir d'informations sur l'état des soldats amenés sur place en raison de la censure annoncée après le 7 octobre.
Le journaliste israélien a notifié que « toutes les informations que nous vous transmettons depuis le front de l'hôpital Barzilai ont été censurées par l'armée israélienne. Nous pouvons dire que des soldats blessés sont arrivés ici, mais nous ne sommes pas autorisés à en parler davantage".
Base du Hamas dans l'hôpital Al-Shifa : la version israélienne remise en question
L'armée israélienne a justifié son raid dans l'enceinte du centre hospitalier Al-Shifa était pour cibler une base du Hamas qui s'y trouverait. Plusieurs médias affirment que Tsahal n'a, pour l'heure, aucune preuve de ce qu'il avance.
Après avoir pilonné les environs du centre hospitalier, l'armée israélienne a lancé un raid à l'intérieur de l'hôpital Al-Shifa, qui se trouve au nord-ouest de l'enclave gazaouie, le 15 novembre.
Depuis plusieurs semaines, l'armée israélienne accuse le Hamas d'utiliser le bâtiment, notamment pour y cacher des armes, et de masquer un vaste réseau d'infrastructures souterraines stratégiques. Le 16 novembre au soir, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari indiquait que les unités israéliennes procédaient toujours à des fouilles méticuleuses «de chaque étage, bâtiment après bâtiment» du centre hospitalier. «Nous nous focalisons sur ce qu'il y a sous terre, y compris dans les hôpitaux. A ce titre, nos soldats ont découvert l'entrée d'un tunnel à l'hôpital Al-Shifa et des ingénieurs militaires sont actuellement en train de déterrer l'infrastructure sur place», a-t-il poursuivi.
Or cette version israélienne est critiquée par plusieurs sources. Check News, le service de fact-checking de Libération, a mis en doute le compte rendu de l'armée israélienne. Photos à l'appui, le média indique que des armes auraient été déplacées dans certaines pièces pour le reportage des chaînes BBC et Fox News. «Cela ne signifie pas que les armes filmées par les journalistes n'ont pas réellement été trouvées dans l'hôpital, mais cela indique qu'elles ont bien été déplacées, signant une mise en scène», accuse Check News. De son côté, le média britannique The Independant regrette que les images fournies par l'armée israélienne n'aient pas pu être «vérifiées de manière indépendante».
Les critiques sont plus vives encore du côté palestinien. «Tout ce qu'ils ont montré, c'est une Kalachnikov et un ordinateur portable qu'ils auraient pu mettre là facilement et prétendre qu'ils y ont été trouvés», déclarait ainsi le 16 novembre Mustafa Barghouti membre du Conseil législatif palestinien, à la chaîne qatarie Al-Jazeera.
Après avoir pilonné les environs du centre hospitalier, l'armée israélienne a lancé un raid à l'intérieur de l'hôpital Al-Shifa, qui se trouve au nord-ouest de l'enclave gazaouie, le 15 novembre.
Depuis plusieurs semaines, l'armée israélienne accuse le Hamas d'utiliser le bâtiment, notamment pour y cacher des armes, et de masquer un vaste réseau d'infrastructures souterraines stratégiques. Le 16 novembre au soir, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari indiquait que les unités israéliennes procédaient toujours à des fouilles méticuleuses «de chaque étage, bâtiment après bâtiment» du centre hospitalier. «Nous nous focalisons sur ce qu'il y a sous terre, y compris dans les hôpitaux. A ce titre, nos soldats ont découvert l'entrée d'un tunnel à l'hôpital Al-Shifa et des ingénieurs militaires sont actuellement en train de déterrer l'infrastructure sur place», a-t-il poursuivi.
Or cette version israélienne est critiquée par plusieurs sources. Check News, le service de fact-checking de Libération, a mis en doute le compte rendu de l'armée israélienne. Photos à l'appui, le média indique que des armes auraient été déplacées dans certaines pièces pour le reportage des chaînes BBC et Fox News. «Cela ne signifie pas que les armes filmées par les journalistes n'ont pas réellement été trouvées dans l'hôpital, mais cela indique qu'elles ont bien été déplacées, signant une mise en scène», accuse Check News. De son côté, le média britannique The Independant regrette que les images fournies par l'armée israélienne n'aient pas pu être «vérifiées de manière indépendante».
Les critiques sont plus vives encore du côté palestinien. «Tout ce qu'ils ont montré, c'est une Kalachnikov et un ordinateur portable qu'ils auraient pu mettre là facilement et prétendre qu'ils y ont été trouvés», déclarait ainsi le 16 novembre Mustafa Barghouti membre du Conseil législatif palestinien, à la chaîne qatarie Al-Jazeera.