"La participation des Européens, en termes d'acceptabilité (de l'accord par Moscou), n'augure rien de bon", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
Peskov a indiqué que la Russie devait "d'abord prendre connaissance" de ce qui a été élaboré lors des récentes négociations entre Ukrainiens et Américains avant l'organisation d'une nouvelle rencontre, avec sa propre participation, à ce sujet.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était félicité lundi de "progrès" dans les négociations à l'issue de rencontres à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.
Les Européens, soutiens de Kiev, ont de leur côté avancé une proposition parallèle qui implique le déploiement d'une force multinationale en Ukraine, des garanties semblables à celles de l'article 5 du traité de l'Otan pour Kiev et une armée ukrainienne forte de 800.000 hommes.
Soit autant d'éléments considérés comme inacceptables par Moscou et déjà rejetés par le passé.
Les détails du plan américain après qu'il a été remanié avec les Ukrainiens ne sont pas connus, mais Volodymyr Zelensky avait indiqué qu'il impliquait des concessions territoriales de la part de Kiev.
Le document originel de Washington avait été perçu par Kiev et les Européens comme largement favorable aux positions du Kremlin.
Peskov a indiqué que la Russie devait "d'abord prendre connaissance" de ce qui a été élaboré lors des récentes négociations entre Ukrainiens et Américains avant l'organisation d'une nouvelle rencontre, avec sa propre participation, à ce sujet.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était félicité lundi de "progrès" dans les négociations à l'issue de rencontres à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.
Les Européens, soutiens de Kiev, ont de leur côté avancé une proposition parallèle qui implique le déploiement d'une force multinationale en Ukraine, des garanties semblables à celles de l'article 5 du traité de l'Otan pour Kiev et une armée ukrainienne forte de 800.000 hommes.
Soit autant d'éléments considérés comme inacceptables par Moscou et déjà rejetés par le passé.
Les détails du plan américain après qu'il a été remanié avec les Ukrainiens ne sont pas connus, mais Volodymyr Zelensky avait indiqué qu'il impliquait des concessions territoriales de la part de Kiev.
Le document originel de Washington avait été perçu par Kiev et les Européens comme largement favorable aux positions du Kremlin.
Moscou exige des garanties de sécurité
Une source diplomatique européenne à Kiev a affirmé mardi à l'AFP que l'enjeu actuel pour l'UE consistait à "détacher les Etats-Unis des positions russes".
Mais alors que les dirigeants européens se sont engagés à protéger l'Ukraine contre la Russie à l'avenir, y compris par des moyens militaires, le Kremlin exige désormais des garanties de sécurité pour Moscou.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou n'accepterait pas que "Kyiv signe des accords de paix et commence ensuite à les saboter". L'Ukraine n'a pourtant jamais commis d'acte d'agression contre la Russie.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a suggéré lundi à Berlin que la Russie pourrait interrompre ses attaques pendant les fêtes, ce qui pourrait éventuellement conduire à l'ouverture de négociations en vue d'une véritable trêve.
Volodymyr Zelensky a déclaré que Kyiv soutenait l'idée d'un cessez-le-feu, y compris les frappes sur les infrastructures énergétiques, pendant la période de Noël.
Mais Moscou a rejeté cette idée et Dmitri Peskov a déclaré : "Nous voulons la paix. Nous ne voulons pas d'une trêve qui donnerait à l'Ukraine un répit et préparerait la poursuite de la guerre".
"Nous voulons arrêter cette guerre, atteindre nos objectifs et garantir nos intérêts", a déclaré le porte-parole du Kremlin.






















