La récente annonce de Meta, concernant le renforcement de la modération des contenus sur ses plateformes, revêt une importance significative dans le contexte actuel. Cette démarche dénote de la volonté de l'entreprise de faire face aux défis posés par la diffusion de contenus potentiellement controversés ou nuisibles pendant ces temps de conflits.
Le groupe, qui contrôle, outre Facebook, les réseaux sociaux Instagram et Threads ainsi que la messagerie WhatsApp, a donc mis en place une cellule dédiée, composée notamment de personnes parlant arabe et hébreu. «Cela nous permet de retirer plus rapidement des contenus qui violent nos règlements et nos consignes, et offre une ligne de défense supplémentaire contre la désinformation», a indiqué Meta dans un message posté sur son site vendredi.
Les restrictions imposées par l'entreprise, basée à Menlo Park, en Californie, se concentrent particulièrement sur les contenus à caractère violent, choquant et haineux. Au cours des 72 heures suivant l'attaque surprise du Hamas sur le territoire israélien samedi dernier, Meta a indiqué avoir retiré ou assorti d'un avertissement environ 795 000 messages rédigés en arabe ou en hébreu. En retirant ces messages, Meta vise à limiter la propagation de contenus qui pourraient contribuer à la désinformation, à la polarisation, ou à l'incitation à la violence en ligne.
Le nombre quotidien de messages en arabe ou en hébreu soumis à une modération active a été multiplié par sept par rapport à la moyenne observée au cours des deux mois précédents. L'offensive du Hamas a entraîné la perte de plus de 1.300 vies en Israël, tandis que l'armée israélienne a signalé avoir causé la mort de 1 500 combattants du Hamas. Parallèlement, les bombardements israéliens sur Gaza ont conduit au décès de 1.799 Palestiniens.
Meta a annoncé, en outre, une augmentation des mesures visant à empêcher la recommandation de messages par des utilisateurs lorsque leur contenu est jugé «potentiellement» non conforme aux règles de l'entreprise ou lorsqu'il est considéré comme «limite». Le géant des médias sociaux a également pris la décision de supprimer tout contenu pouvant conduire à l'identification d'un ou plusieurs des otages actuellement détenus par le Hamas, «même s'il s'agit de condamner (la prise d'otages) ou d'attirer l'attention sur cette situation».
Par ailleurs, le groupe a également mis en place des limitations sur la visibilité de certains mots-clés sur Instagram, de manière à ce qu'ils ne s'affichent pas lors des recherches effectuées par les utilisateurs. A cet effet, Bruxelles avait exprimé des inquiétudes au sujet de la prolifération de fausses informations et avait appelé Mark Zuckerberg, le PDG de l'entreprise, à prendre des mesures pour résoudre ce problème. Le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, a, pour sa part, émis des avertissements similaires à l'égard de X (anciennement Twitter) et TikTok.
Cette action vise à atténuer la propagation de contenus potentiellement préjudiciables en limitant leur visibilité dans les résultats de recherche. Ce qui démontre l'importance croissante de la régulation des médias sociaux et de la gestion des informations diffusées en ligne de nos jours.
Le groupe, qui contrôle, outre Facebook, les réseaux sociaux Instagram et Threads ainsi que la messagerie WhatsApp, a donc mis en place une cellule dédiée, composée notamment de personnes parlant arabe et hébreu. «Cela nous permet de retirer plus rapidement des contenus qui violent nos règlements et nos consignes, et offre une ligne de défense supplémentaire contre la désinformation», a indiqué Meta dans un message posté sur son site vendredi.
Les restrictions imposées par l'entreprise, basée à Menlo Park, en Californie, se concentrent particulièrement sur les contenus à caractère violent, choquant et haineux. Au cours des 72 heures suivant l'attaque surprise du Hamas sur le territoire israélien samedi dernier, Meta a indiqué avoir retiré ou assorti d'un avertissement environ 795 000 messages rédigés en arabe ou en hébreu. En retirant ces messages, Meta vise à limiter la propagation de contenus qui pourraient contribuer à la désinformation, à la polarisation, ou à l'incitation à la violence en ligne.
Le nombre quotidien de messages en arabe ou en hébreu soumis à une modération active a été multiplié par sept par rapport à la moyenne observée au cours des deux mois précédents. L'offensive du Hamas a entraîné la perte de plus de 1.300 vies en Israël, tandis que l'armée israélienne a signalé avoir causé la mort de 1 500 combattants du Hamas. Parallèlement, les bombardements israéliens sur Gaza ont conduit au décès de 1.799 Palestiniens.
Meta a annoncé, en outre, une augmentation des mesures visant à empêcher la recommandation de messages par des utilisateurs lorsque leur contenu est jugé «potentiellement» non conforme aux règles de l'entreprise ou lorsqu'il est considéré comme «limite». Le géant des médias sociaux a également pris la décision de supprimer tout contenu pouvant conduire à l'identification d'un ou plusieurs des otages actuellement détenus par le Hamas, «même s'il s'agit de condamner (la prise d'otages) ou d'attirer l'attention sur cette situation».
Par ailleurs, le groupe a également mis en place des limitations sur la visibilité de certains mots-clés sur Instagram, de manière à ce qu'ils ne s'affichent pas lors des recherches effectuées par les utilisateurs. A cet effet, Bruxelles avait exprimé des inquiétudes au sujet de la prolifération de fausses informations et avait appelé Mark Zuckerberg, le PDG de l'entreprise, à prendre des mesures pour résoudre ce problème. Le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, a, pour sa part, émis des avertissements similaires à l'égard de X (anciennement Twitter) et TikTok.
Cette action vise à atténuer la propagation de contenus potentiellement préjudiciables en limitant leur visibilité dans les résultats de recherche. Ce qui démontre l'importance croissante de la régulation des médias sociaux et de la gestion des informations diffusées en ligne de nos jours.
