Mi-septembre, des tasses marocaines en terre cuite ont été retirées du marché européen pour dépassement des seuils d’arsenic, d’aluminium et de cobalt. Ce rappel remet en lumière des risques bien connus, ceux des glaçures et pigments appliqués après cuisson pour imperméabiliser les poteries. Mais une question mérite d’être posée : l’argile utilisée pour fabriquer tajines, plats ou tasses peut-elle déjà contenir des métaux lourds avant même d’être façonnée puis cuite ? Au Maroc comme ailleurs, les normes portent surtout sur le produit fini et non sur la composition chimique de l’argile brute. Cette absence de contrôle systématique en amont ouvre un angle mort sanitaire que des géologues et des experts jugent crucial de combler pour protéger la santé publique et l’image internationale de notre artisanat.
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