Le Club des avocats du Maroc a saisi la justice turque contre la militante yéménite Tawakkol Karman, installée à Istanbul depuis 2015 pour des raisons de sécurité. Le collectif, présidé par Me Mourad Elajouti, accuse la lauréate du prix Nobel de la paix d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux, notamment sur X (anciennement Twitter), plusieurs publications considérées comme des appels à la violence et à la rébellion contre le Royaume du Maroc et ses institutions, selon un communiqué du Club.
Les messages incriminés, dans lesquels la militante évoque une « intifada marocaine » et une « purification par le sang », ont été qualifiés par le Club d’« appels explicites à la rébellion ».
Ces contenus tombent sous le coup de la législation turque sur la sécurité nationale, conformément au Code pénal turc et plus particulièrement aux articles 216, 312 et 314 de la loi 5237, qui répriment l’incitation publique à la haine, à la commission de crimes et à la participation à des organisations terroristes. S’y ajoutent l’article 340, interdisant les injures publiques envers les chefs d’État étrangers, ainsi que la loi 3713 relative à la lutte contre le terrorisme.
Me Mourad Elajouti a souligné, dans une déclaration, que la démarche est strictement juridique, excluant toute interprétation politique. Selon lui, cette action s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre le Maroc et la Turquie, ainsi que dans un engagement commun pour lutter contre le terrorisme et la diffusion des idéologies violentes.
Me Mourad Elajouti a souligné, dans une déclaration, que la démarche est strictement juridique, excluant toute interprétation politique. Selon lui, cette action s’inscrit dans le cadre d’une coopération entre le Maroc et la Turquie, ainsi que dans un engagement commun pour lutter contre le terrorisme et la diffusion des idéologies violentes.





















