Il y a quelques années, l’hydrogène vert était porteur de grands espoirs, car perçu comme un moyen essentiel pour réussir la transition énergétique. Cependant, cet enthousiasme semble aujourd’hui s’essouffler. Les doutes autour de l’avenir de ce gaz décarboné ont récemment été soulignés par Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies.
A la tête du groupe énergétique, considéré jusqu’à peu comme un des plus actifs dans l’hydrogène vert, Patrick Pouyanné a estimé que cette industrie est encore au stade embryonnaire, et qu’il n’y avait pas de visibilité sur son avenir. Ces doutes sont confirmés par les chiffres. Sur les 360 GW d’électrolyseurs annoncés à l’échelle mondiale, seuls 12 GW sont actuellement en construction, soit 3,33% du total des annonces.
Au moment même où le Maroc lance son offre, la tendance mondiale dans ce secteur est en train de dévier de sa trajectoire initiale, repoussant les projections de plusieurs années, voire décennies. Ce manque de dynamisme s’explique principalement par l’augmentation des coûts de financement, de l’électricité renouvelable et des électrolyseurs.
A la tête du groupe énergétique, considéré jusqu’à peu comme un des plus actifs dans l’hydrogène vert, Patrick Pouyanné a estimé que cette industrie est encore au stade embryonnaire, et qu’il n’y avait pas de visibilité sur son avenir. Ces doutes sont confirmés par les chiffres. Sur les 360 GW d’électrolyseurs annoncés à l’échelle mondiale, seuls 12 GW sont actuellement en construction, soit 3,33% du total des annonces.
Au moment même où le Maroc lance son offre, la tendance mondiale dans ce secteur est en train de dévier de sa trajectoire initiale, repoussant les projections de plusieurs années, voire décennies. Ce manque de dynamisme s’explique principalement par l’augmentation des coûts de financement, de l’électricité renouvelable et des électrolyseurs.
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