« Les gens ne devraient pas avoir à accepter d'être suivis sur le web afin de bénéficier des avantages d'une publicité pertinente. Et les annonceurs n'ont pas besoin de suivre les consommateurs individuels sur le web pour bénéficier des avantages de la publicité numérique en termes de performance », ce sont les propos de David Temkin, dirigeant de l’Ads Privacy and Trust chez Google.
C’est dans ce contexte que le géant de Mountain View argumente le choix de ne plus utiliser les cookies à l’échéance de 2022. Rappelons, que ces derniers sont des fichiers créés par les sites web que vous consultez, leur utilité est d’une importance majeure dans la compréhension du comportement des internautes dans leur parcours web.
Suppression des cookies, y a-t-il une partie cachée de l’iceberg ?
En comptant des millions d’utilisateurs du navigateur Google Chrome, ainsi que la place d’intermédiation entre les différents acteurs digitaux (annonceurs, éditeurs en ligne, internautes…), il reste à assimiler l’impact d’une telle décision sur l’expérience utilisateur en général et la publicité en ligne en particulier.
Il semble premièrement que Google est en train de se scier la branche sur laquelle il est assis mais en vrai cela peut être une affaire en or. C’est une concession qui développerait davantage l’image de Google face à une communauté internationale de plus en plus exigeante en matière de traitement des données personnelles et respect de la vie privée. «Si la publicité en ligne n'évolue pas pour répondre aux préoccupations croissantes des gens concernant leur vie privée et l'utilisation de leur identité personnelle, nous risquons l'avenir du web libre et ouvert », écrit David Temkin.
Une autre paire de manches sont les Antitrust (Anti monopole) qui prennent de plus en plus les GAFA sous le viseur, car leurs activités publicitaires sont au cœur des méfaits qui leur sont reprochés. La fin des cookies tiers par la firme est par ailleurs ciblée par une plainte au Royaume-Uni pour cause de « mesures anticoncurrentielles ». La Commission en charge des sujets numériques et de la concurrence, représentée par Margrethe Vestager, fait savoir le 23 Avril au Parlement Européen qu’une enquête est en cours pour examiner de près les dernières initiatives de Google en matière de publicité en ligne, de cookies, de monétisation et de concurrence.
Cookies à l’écart, mais un remplaçant à l’horizon
La carte maitresse que Google a préparé à jouer est FLoC — pour Federated Learning of Cohorts. Le ciblage ne se fera plus en fonction de chaque individu, mais sur la base de grappes d'utilisateurs composées de centaines ou de milliers d'internautes partageant des caractéristiques et des intérêts communs. Reste à savoir pour quand sa mise en application.
C’est dans ce contexte que le géant de Mountain View argumente le choix de ne plus utiliser les cookies à l’échéance de 2022. Rappelons, que ces derniers sont des fichiers créés par les sites web que vous consultez, leur utilité est d’une importance majeure dans la compréhension du comportement des internautes dans leur parcours web.
Suppression des cookies, y a-t-il une partie cachée de l’iceberg ?
En comptant des millions d’utilisateurs du navigateur Google Chrome, ainsi que la place d’intermédiation entre les différents acteurs digitaux (annonceurs, éditeurs en ligne, internautes…), il reste à assimiler l’impact d’une telle décision sur l’expérience utilisateur en général et la publicité en ligne en particulier.
Il semble premièrement que Google est en train de se scier la branche sur laquelle il est assis mais en vrai cela peut être une affaire en or. C’est une concession qui développerait davantage l’image de Google face à une communauté internationale de plus en plus exigeante en matière de traitement des données personnelles et respect de la vie privée. «Si la publicité en ligne n'évolue pas pour répondre aux préoccupations croissantes des gens concernant leur vie privée et l'utilisation de leur identité personnelle, nous risquons l'avenir du web libre et ouvert », écrit David Temkin.
Une autre paire de manches sont les Antitrust (Anti monopole) qui prennent de plus en plus les GAFA sous le viseur, car leurs activités publicitaires sont au cœur des méfaits qui leur sont reprochés. La fin des cookies tiers par la firme est par ailleurs ciblée par une plainte au Royaume-Uni pour cause de « mesures anticoncurrentielles ». La Commission en charge des sujets numériques et de la concurrence, représentée par Margrethe Vestager, fait savoir le 23 Avril au Parlement Européen qu’une enquête est en cours pour examiner de près les dernières initiatives de Google en matière de publicité en ligne, de cookies, de monétisation et de concurrence.
Cookies à l’écart, mais un remplaçant à l’horizon
La carte maitresse que Google a préparé à jouer est FLoC — pour Federated Learning of Cohorts. Le ciblage ne se fera plus en fonction de chaque individu, mais sur la base de grappes d'utilisateurs composées de centaines ou de milliers d'internautes partageant des caractéristiques et des intérêts communs. Reste à savoir pour quand sa mise en application.