Israël a défendu ce mercredi 10 septembre ses frappes de la veille sur des dirigeants du Hamas au Qatar, estimant que c'était une "bonne" décision, après que cette attaque sur le sol d'un allié des États-Unis a suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump.
L’opération du mardi 9 septembre visait, selon Israël, de "hauts responsables" de la direction du Hamas réunis à Doha. Les frappes ont fait six morts, mais les dirigeants ciblés ont survécu, a affirmé le mouvement islamiste palestinien.
Danny Danon, représentant permanent d'Israël au siège des Nations unies à New York, a défendu l'opération, insistant sur le fait qu'elle n'engageait que son pays.
"Nous n'agissons pas toujours selon les intérêts des États-Unis. Nous sommes coordonnés [avec Washington], ils nous apportent un soutien incroyable, nous l'apprécions, mais parfois nous prenons des décisions et nous en informons les Etats-Unis", a-t-il déclaré à la radio israélienne 103 FM.
Trump "très mécontent"
Mardi soir dans une rare rebuffade publique de son allié israélien, Donald Trump avait critiqué l'attaque, laquelle pourrait contrarier ses projets diplomatiques dans la région, les États-Unis ayant de bonnes relations avec le riche émirat gazier.
La décision de lancer une attaque au Qatar "a été prise par le Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu, pas par moi", a encore insisté le président américain sur sa plateforme Truth Social. Il a affirmé mardi qu'Israël en assumait "l'entière responsabilité".
Alliés d'Israël et du Qatar, les États-Unis ont été "informés à l'avance" par Israël des frappes, selon une responsable de la Maison Blanche. Le Qatar, qui abrite une importante base militaire américaine et accueille régulièrement des initiatives diplomatiques impliquant les États-Unis, a condamné l'attaque et affirmé lui ne pas avoir reçu d'avertissement de Washington en amont.
Le Qatar dénonce une attaque sans précédent
Les raids israéliens à Doha constituent la première attaque du genre au Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Le Qatar a affirmé que les frappes avaient visé les domiciles de plusieurs membres du bureau politique du Hamas résidant dans l'émirat et son Premier ministre a déclaré que le pays se réservait le droit de répondre à cette attaque.
Un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat a affirmé que l'attaque avait "ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu à Gaza".
Le mouvement palestinien a affirmé que "l'ennemi n'avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations" mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu'un policier qatari.
Un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat a affirmé que l'attaque avait "ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu à Gaza".
Le mouvement palestinien a affirmé que "l'ennemi n'avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations" mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu'un policier qatari.
L’opération du mardi 9 septembre visait, selon Israël, de "hauts responsables" de la direction du Hamas réunis à Doha. Les frappes ont fait six morts, mais les dirigeants ciblés ont survécu, a affirmé le mouvement islamiste palestinien.
Danny Danon, représentant permanent d'Israël au siège des Nations unies à New York, a défendu l'opération, insistant sur le fait qu'elle n'engageait que son pays.
"Nous n'agissons pas toujours selon les intérêts des États-Unis. Nous sommes coordonnés [avec Washington], ils nous apportent un soutien incroyable, nous l'apprécions, mais parfois nous prenons des décisions et nous en informons les Etats-Unis", a-t-il déclaré à la radio israélienne 103 FM.
Trump "très mécontent"
Mardi soir dans une rare rebuffade publique de son allié israélien, Donald Trump avait critiqué l'attaque, laquelle pourrait contrarier ses projets diplomatiques dans la région, les États-Unis ayant de bonnes relations avec le riche émirat gazier.
La décision de lancer une attaque au Qatar "a été prise par le Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu, pas par moi", a encore insisté le président américain sur sa plateforme Truth Social. Il a affirmé mardi qu'Israël en assumait "l'entière responsabilité".
Alliés d'Israël et du Qatar, les États-Unis ont été "informés à l'avance" par Israël des frappes, selon une responsable de la Maison Blanche. Le Qatar, qui abrite une importante base militaire américaine et accueille régulièrement des initiatives diplomatiques impliquant les États-Unis, a condamné l'attaque et affirmé lui ne pas avoir reçu d'avertissement de Washington en amont.
Le Qatar dénonce une attaque sans précédent
Les raids israéliens à Doha constituent la première attaque du genre au Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Le Qatar a affirmé que les frappes avaient visé les domiciles de plusieurs membres du bureau politique du Hamas résidant dans l'émirat et son Premier ministre a déclaré que le pays se réservait le droit de répondre à cette attaque.
Un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat a affirmé que l'attaque avait "ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu à Gaza".
Le mouvement palestinien a affirmé que "l'ennemi n'avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations" mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu'un policier qatari.
Un responsable du Hamas ayant requis l'anonymat a affirmé que l'attaque avait "ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu à Gaza".
Le mouvement palestinien a affirmé que "l'ennemi n'avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations" mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu'un policier qatari.