Ces arrestations sont en lien avec l'enlèvement à Paris du père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, libéré par la police, ainsi qu'avec la tentative avortée toujours dans la capitale visant la fille et le petit-fils du PDG d'une société spécialisée, Paymium.
Elles sont également liées à la tentative d'enlèvement déjouée lundi à Nantes (ouest), où les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB), appuyé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), ont réussi à déjouer -juste avant sa réalisation- un projet d'enlèvement.
Il s'agit du dernier épisode en date d'une série de rapts ou de tentatives dans le secteur des cryptomonnaies en France, selon une source proche du dossier, confirmant les informations de différents médias.
Le premier dossier d'enquête concerne l'enlèvement le 1er mai du père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies par quatre hommes cagoulés, dans le 14e arrondissement de Paris, dans le sud de la capitale.
La victime, blessée par les ravisseurs et pour laquelle une rançon de plusieurs millions d'euros avait été réclamée, a été libérée 58 heures plus tard lors d'un assaut de la BRI dans un pavillon de l'Essonne, un département du sud de Paris, où elle était séquestrée.
Une centaine de policiers, issus de plusieurs services de police judiciaire, ont été mobilisés pour cette enquête "hors norme" et d'"anthologie", selon une source proche.
Dans ce dossier, six suspects ont été inculpés, selon une autre source. Au moins cinq d'entre eux, âgés de 18 à 26 ans, sont poursuivis pour extorsion en bande organisée, enlèvement et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée.
Sollicité, le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisée (Junalco) n'a pas répondu à l'AFP.
Quelques jours plus tard, le 13 mai, la fille et le petit-fils du PDG de Paymium ont échappé à un enlèvement en pleine rue dans le 11e arrondissement, à l'est de Paris: quatre personnes masquées ont tenté de s'en prendre à un couple et à leur enfant peu après 8h du matin.
Lors d'une séquence spectaculaire, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, ils se sont défendus et ont réussi à mettre en fuite les ravisseurs.
Dans cette enquête, "tout le commando a été interpellé", a indiqué la source proche du dossier sans plus de précisions sur le nombre de personnes concernées.
"Réussir en France, que ce soit dans les crypto-actifs ou ailleurs, c'est se coller une cible dans le dos", avait récemment déploré Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, une entreprise qui conçoit et commercialise des portefeuilles de cryptomonnaies.
Fin janvier, l'autre cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile de Méreau (centre). L'alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland, accompagnée d'une importante demande de rançon en cryptomonnaie.
Séquestré à Châteauroux (centre), David Balland avait été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule dans l'Essonne le lendemain.
Au moins neuf suspects ont été inculpés dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.
Mi-mai, le ministre de l'Intérieur français Bruno Retailleau a réuni les professionnels du secteur pour "prendre ensemble des mesures pour les protéger".
Sans en donner le détail, le ministère avait évoqué une "collaboration renforcée" entre forces de l'ordre et professionnels du secteur avec notamment "un accès prioritaire au numéro d'appel d'urgence 17" et une "consultation de sûreté de leurs domiciles par les référents sûreté de la police et de la gendarmerie nationales".
Elles sont également liées à la tentative d'enlèvement déjouée lundi à Nantes (ouest), où les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB), appuyé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), ont réussi à déjouer -juste avant sa réalisation- un projet d'enlèvement.
Il s'agit du dernier épisode en date d'une série de rapts ou de tentatives dans le secteur des cryptomonnaies en France, selon une source proche du dossier, confirmant les informations de différents médias.
Le premier dossier d'enquête concerne l'enlèvement le 1er mai du père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies par quatre hommes cagoulés, dans le 14e arrondissement de Paris, dans le sud de la capitale.
La victime, blessée par les ravisseurs et pour laquelle une rançon de plusieurs millions d'euros avait été réclamée, a été libérée 58 heures plus tard lors d'un assaut de la BRI dans un pavillon de l'Essonne, un département du sud de Paris, où elle était séquestrée.
Une centaine de policiers, issus de plusieurs services de police judiciaire, ont été mobilisés pour cette enquête "hors norme" et d'"anthologie", selon une source proche.
Dans ce dossier, six suspects ont été inculpés, selon une autre source. Au moins cinq d'entre eux, âgés de 18 à 26 ans, sont poursuivis pour extorsion en bande organisée, enlèvement et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée.
Sollicité, le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisée (Junalco) n'a pas répondu à l'AFP.
Quelques jours plus tard, le 13 mai, la fille et le petit-fils du PDG de Paymium ont échappé à un enlèvement en pleine rue dans le 11e arrondissement, à l'est de Paris: quatre personnes masquées ont tenté de s'en prendre à un couple et à leur enfant peu après 8h du matin.
Lors d'une séquence spectaculaire, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, ils se sont défendus et ont réussi à mettre en fuite les ravisseurs.
Dans cette enquête, "tout le commando a été interpellé", a indiqué la source proche du dossier sans plus de précisions sur le nombre de personnes concernées.
"Réussir en France, que ce soit dans les crypto-actifs ou ailleurs, c'est se coller une cible dans le dos", avait récemment déploré Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, une entreprise qui conçoit et commercialise des portefeuilles de cryptomonnaies.
Fin janvier, l'autre cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile de Méreau (centre). L'alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, qui avait reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland, accompagnée d'une importante demande de rançon en cryptomonnaie.
Séquestré à Châteauroux (centre), David Balland avait été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule dans l'Essonne le lendemain.
Au moins neuf suspects ont été inculpés dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.
Mi-mai, le ministre de l'Intérieur français Bruno Retailleau a réuni les professionnels du secteur pour "prendre ensemble des mesures pour les protéger".
Sans en donner le détail, le ministère avait évoqué une "collaboration renforcée" entre forces de l'ordre et professionnels du secteur avec notamment "un accès prioritaire au numéro d'appel d'urgence 17" et une "consultation de sûreté de leurs domiciles par les référents sûreté de la police et de la gendarmerie nationales".