Intervenant lundi à la Chambre des représentants, Mohamed Saad Berrada a indiqué que son département étudie, depuis près de trois mois, la possibilité d’annuler la condition d’âge limite d’accès à l’enseignement public, suite aux appels des syndicats du secteur. Ces derniers appellent depuis longtemps la révision de l’article 42 du Statut général du personnel de l’Éducation nationale, en vue de supprimer cette disposition jugée contraire au principe constitutionnel d’égalité d’accès à l’emploi, et de revoir l’âge limite d’accès à la fonction publique afin de garantir le respect de l’équité des chances.
Le ministère a également assuré que la décision d’annuler ou non cette condition sera tranchée avant le lancement du concours de recrutement de 20 000 postes au titre de l’année 2026.
Le ministre a expliqué que ce critère avait été instauré dans le but de mieux former les jeunes enseignants et de leur donner le temps nécessaire pour développer les compétences requises et acquérir l’expérience professionnelle indispensable à la formation des futures générations.
Il a rappelé qu’au cours de l’année dernière, 14 000 candidats ont été admis au concours de l’enseignement. Parmi eux, 80 avaient moins de 25 ans, dont 75 titulaires d’un baccalauréat et d’une licence avec mention. Seulement 4 % étaient âgés de 29 ans, selon le ministre.
À cet effet, le ministère a indiqué avoir engagé des discussions avec le secteur privé afin d’éviter la création de nouveaux problèmes pour ces établissements, dont les enseignants du privé sont susceptibles de rivaliser avec les jeunes diplômés et donc de laisser leurs classes vacantes.
Dans ce sens, Berrada a souligné que la fédération des écoles privées sollicitent l’organisation du concours plus tôt, afin de faciliter la gestion d’éventuels départs d’enseignants travaillant dans les établissements scolaires privés.
Le ministère a également assuré que la décision d’annuler ou non cette condition sera tranchée avant le lancement du concours de recrutement de 20 000 postes au titre de l’année 2026.
Le ministre a expliqué que ce critère avait été instauré dans le but de mieux former les jeunes enseignants et de leur donner le temps nécessaire pour développer les compétences requises et acquérir l’expérience professionnelle indispensable à la formation des futures générations.
Il a rappelé qu’au cours de l’année dernière, 14 000 candidats ont été admis au concours de l’enseignement. Parmi eux, 80 avaient moins de 25 ans, dont 75 titulaires d’un baccalauréat et d’une licence avec mention. Seulement 4 % étaient âgés de 29 ans, selon le ministre.
À cet effet, le ministère a indiqué avoir engagé des discussions avec le secteur privé afin d’éviter la création de nouveaux problèmes pour ces établissements, dont les enseignants du privé sont susceptibles de rivaliser avec les jeunes diplômés et donc de laisser leurs classes vacantes.
Dans ce sens, Berrada a souligné que la fédération des écoles privées sollicitent l’organisation du concours plus tôt, afin de faciliter la gestion d’éventuels départs d’enseignants travaillant dans les établissements scolaires privés.