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CNDH/UNESCO : Rabat accueille le pré-forum mondial des droits de l’Homme


Rédigé par Mariem LEMRAJNI Vendredi 17 Février 2023

Les travaux du pré-forum des droits de l’Homme se sont ouverts ce vendredi 17 février au Palais des Congrès de Bouregreg à Rabat. Il procède d’une initiative du Conseil national des droits de l’Homme, en coopération avec l’UNESCO, avec à son agenda l’examen de maints défis touchant à la migration et aux changements climatiques.



Rabat a su faire valoir ses atouts en tant que capitale mondiale, pour l’accueil du pré-forum des droits de l’Homme, en perspective de la participation du Maroc au troisième Forum mondial des droits de l’Homme, prévu dans la capitale argentine Buenos Aires, en mars prochain.

Cette manifestation qui met en avant les préoccupations humanitaires de la communauté internationale, est le fruit d’un travail de coordination entre le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), et le Centre international pour la promotion des droits de l’Homme (UNESCO).

L’événement  qui s’est décliné en plusieurs séances au Palais des Congrès de Bouregreg à Rabat, a réuni des protagonistes des quatre recoins du monde, à savoir 300 acteurs institutionnels, experts, professeurs universitaires et  représentants d’organisations nationales et internationales des droits de l’Homme.

Les travaux de deux jours devront approfondir l’examen de différentes questions dans l’optique de conforter les droits de l’homme et élargir leur exercice dans les différents champs économiques, sociaux et culturels.

A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a affirmé dans une allocution vidéo que "l’outil le plus approprié dont dispose la communauté internationale reste une diplomatie ambitieuse, patiente et réfléchie qui construit, dans le dialogue et la coopération, un système international des droits de l’Homme plus équilibré ». Selon le  ministre,  « notre Continent est appelé à s’organiser et à consolider ses positions sur le débat international des droits de l’Homme qui s’annonce dans les prochaines années ".

Dans la même veine, les séances plénières ont donné la mesure de l’engagement de représentants d’une cinquantaine de pays pour la promotion des droits de l’homme, dénotant leur volonté de relever les défis touchant aux questions de changements climatiques, de justice transitionnelle et de mémoire, ou encore de la migration et des mobilités.

Approché par le journal « L’Opinion»,  le Commissaire à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples Idrissa Sow, a déclaré :
«La réunion de haut niveau, organisée sous l’égide du CNDH Maroc, est une excellente opportunité pour engager des discussions fructueuses sur les questions en rapport avec la protection et la promotion des droits et libertés de l’homme. Les thématiques abordées en cette première journée ont permis de porter la réflexion sur maintes questions intéressantes.
Je suis convaincu, a-t-il dit, qu’au vu de la qualité des débats, les conclusions qui sortiront de ces assises serviront de bréviaire à tous les militants et défenseurs des droits humains à l’occasion du prochain forum mondial».

La manifestation a d’ailleurs porté la marque du dialogue et de l’échange, à travers notamment nombre de conférences ponctuées par des discussions constructives et des débats qui déclinent des initiatives concrètes et pratiques.

Dans une autre déclaration à « L’Opinion », la chef de la mission diplomatique au ministère des Relations extérieures, du Commerce international et du Culte argentin Maria florencia segura, s’est réjouie de pouvoir assister à l’événement, déclarant à ce propos: «Ma présentation cet après-midi sur le panel Justice Transitionnelle et Mémoire s'articule autour de 4 axes : l’importance du mouvement des ressources humaines en Argentine pour la consolidation de la justice transitionnelle, le processus de justice en Argentine pour les crimes contre l'humanité, y compris les crimes sexuels sous le prisme de l’approche de genre, le droit à la vérité (individuel et collectif), et le rôle du ministère des Affaires étrangères de l'Argentine dans l'aide à la justice transitionnelle et à la construction de la mémoire et de la vérité».

A la clôture de cette première journée, les responsables ont salué la qualité des participations et loué leur apport précieux pour aboutir à la formulation de recommandations,  propositions et initiatives, appelées à former la base d’un plaidoyer international renouvelé et efficace.








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