L’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité se prépare à lancer les travaux d’une révision globale des tarifs de l’électricité, dont l’entrée en application est prévue pour le 1er mars 2027. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transition énergétique et par l’ouverture progressive du marché électrique national. Dans ce nouvel environnement, l’actualisation du cadre tarifaire apparaît comme un levier central pour garantir la durabilité, l’efficacité et la crédibilité du service public de l’électricité.
L’objectif affiché est double : accompagner les mutations profondes du secteur tout en assurant un cadre réglementaire stable et prévisible, capable de soutenir les investissements nécessaires à la modernisation des infrastructures électriques.
Dans cette perspective, l’ANRE prévoit de mobiliser une assistance technique afin d’appuyer la mise à jour des méthodes de tarification et la révision des principaux tarifs d’accès aux réseaux. L’enjeu consiste à proposer un système tarifaire compréhensible pour l’ensemble des usagers, tout en garantissant la viabilité économique à long terme du service public électrique.
La réforme vise également à corriger les déséquilibres existants et à renforcer la cohérence globale du dispositif tarifaire. Transparence, prévisibilité et équité constituent les principes directeurs de cette démarche, avec pour ambition d’assurer une juste répartition des coûts et une meilleure lisibilité des prix.
La future structure tarifaire devra refléter de manière plus fidèle les coûts réels du système électrique. Ces signaux économiques clairs sont jugés essentiels pour encourager des investissements durables, aussi bien dans les réseaux que dans les capacités de production.
Dans un contexte de besoins de financement importants, mobilisant à la fois des ressources publiques et privées, la crédibilité du cadre tarifaire devient un facteur déterminant. En renforçant la confiance des investisseurs, l’ANRE entend contribuer à la modernisation du secteur et à l’atteinte des objectifs énergétiques nationaux.
Un périmètre d’intervention étendu
La mission confiée aux experts couvrira l’ensemble des composantes du tarif de l’électricité. Elle portera notamment sur le réseau national de transport, la rémunération des services système, ainsi que les réseaux de distribution moyenne tension. S’y ajoutent la contribution des services de distribution et le tarif de rachat de l’électricité excédentaire produite par les particuliers et les entreprises.
Cette dernière dimension s’inscrit dans le cadre juridique encadrant l’autoproduction et le développement des énergies renouvelables. L’ANRE ambitionne ainsi d’élaborer des méthodologies tarifaires adaptées aux spécificités nationales, tout en intégrant les perspectives d’évolution du secteur à moyen et long termes.
La réforme tarifaire s’inscrit pleinement dans la dynamique de la transition énergétique. Elle vise notamment à mieux valoriser la flexibilité des usages et les systèmes de stockage, encore insuffisamment pris en compte dans le dispositif actuel.
Des mécanismes incitatifs, adaptés au contexte marocain, seront étudiés afin d’encourager une participation plus active des utilisateurs et de garantir la soutenabilité économique des infrastructures. Cette approche traduit la volonté du régulateur d’anticiper les évolutions technologiques et les nouveaux comportements de consommation d’électricité.
Un cadre réglementaire déjà renforcé
Sur le plan institutionnel, l’ANRE dispose de la compétence de fixer les tarifs d’accès aux réseaux de transport et de distribution moyenne tension, ainsi que les prix de rachat des excédents d’électricité d’origine renouvelable. Ces décisions s’appuient sur les principes de transparence et de non-discrimination.
Depuis 2024, plusieurs jalons structurants ont été franchis, notamment la fixation initiale des tarifs de transport et des services système, leur ajustement ultérieur, l’établissement des tarifs des réseaux de distribution moyenne tension, la séparation comptable des activités de l’ONEE, l’adoption du Code du réseau électrique national de transport et la publication de la capacité d’accueil des énergies renouvelables pour la période 2024-2028.
La prochaine phase de travail devra consolider ces acquis, harmoniser les méthodes tarifaires et préparer un cadre capable d’accompagner l’essor des énergies renouvelables, l’intégration du stockage et de la flexibilité, ainsi que l’ouverture progressive du marché électrique marocain.
Discrète mais structurante, cette réforme pourrait transformer durablement la régulation du secteur électrique et poser les bases d’un système plus transparent, plus efficient et en adéquation avec les défis économiques, énergétiques et environnementaux du XXIème siècle
L’objectif affiché est double : accompagner les mutations profondes du secteur tout en assurant un cadre réglementaire stable et prévisible, capable de soutenir les investissements nécessaires à la modernisation des infrastructures électriques.
Dans cette perspective, l’ANRE prévoit de mobiliser une assistance technique afin d’appuyer la mise à jour des méthodes de tarification et la révision des principaux tarifs d’accès aux réseaux. L’enjeu consiste à proposer un système tarifaire compréhensible pour l’ensemble des usagers, tout en garantissant la viabilité économique à long terme du service public électrique.
La réforme vise également à corriger les déséquilibres existants et à renforcer la cohérence globale du dispositif tarifaire. Transparence, prévisibilité et équité constituent les principes directeurs de cette démarche, avec pour ambition d’assurer une juste répartition des coûts et une meilleure lisibilité des prix.
La future structure tarifaire devra refléter de manière plus fidèle les coûts réels du système électrique. Ces signaux économiques clairs sont jugés essentiels pour encourager des investissements durables, aussi bien dans les réseaux que dans les capacités de production.
Dans un contexte de besoins de financement importants, mobilisant à la fois des ressources publiques et privées, la crédibilité du cadre tarifaire devient un facteur déterminant. En renforçant la confiance des investisseurs, l’ANRE entend contribuer à la modernisation du secteur et à l’atteinte des objectifs énergétiques nationaux.
Un périmètre d’intervention étendu
La mission confiée aux experts couvrira l’ensemble des composantes du tarif de l’électricité. Elle portera notamment sur le réseau national de transport, la rémunération des services système, ainsi que les réseaux de distribution moyenne tension. S’y ajoutent la contribution des services de distribution et le tarif de rachat de l’électricité excédentaire produite par les particuliers et les entreprises.
Cette dernière dimension s’inscrit dans le cadre juridique encadrant l’autoproduction et le développement des énergies renouvelables. L’ANRE ambitionne ainsi d’élaborer des méthodologies tarifaires adaptées aux spécificités nationales, tout en intégrant les perspectives d’évolution du secteur à moyen et long termes.
La réforme tarifaire s’inscrit pleinement dans la dynamique de la transition énergétique. Elle vise notamment à mieux valoriser la flexibilité des usages et les systèmes de stockage, encore insuffisamment pris en compte dans le dispositif actuel.
Des mécanismes incitatifs, adaptés au contexte marocain, seront étudiés afin d’encourager une participation plus active des utilisateurs et de garantir la soutenabilité économique des infrastructures. Cette approche traduit la volonté du régulateur d’anticiper les évolutions technologiques et les nouveaux comportements de consommation d’électricité.
Un cadre réglementaire déjà renforcé
Sur le plan institutionnel, l’ANRE dispose de la compétence de fixer les tarifs d’accès aux réseaux de transport et de distribution moyenne tension, ainsi que les prix de rachat des excédents d’électricité d’origine renouvelable. Ces décisions s’appuient sur les principes de transparence et de non-discrimination.
Depuis 2024, plusieurs jalons structurants ont été franchis, notamment la fixation initiale des tarifs de transport et des services système, leur ajustement ultérieur, l’établissement des tarifs des réseaux de distribution moyenne tension, la séparation comptable des activités de l’ONEE, l’adoption du Code du réseau électrique national de transport et la publication de la capacité d’accueil des énergies renouvelables pour la période 2024-2028.
La prochaine phase de travail devra consolider ces acquis, harmoniser les méthodes tarifaires et préparer un cadre capable d’accompagner l’essor des énergies renouvelables, l’intégration du stockage et de la flexibilité, ainsi que l’ouverture progressive du marché électrique marocain.
Discrète mais structurante, cette réforme pourrait transformer durablement la régulation du secteur électrique et poser les bases d’un système plus transparent, plus efficient et en adéquation avec les défis économiques, énergétiques et environnementaux du XXIème siècle






















