
À Doha, où s’est tenu le Sommet arabo-islamique, les pays arabomusulmans cherchent une riposte commune à l’agression israélienne contre le Qatar. Dans sa quête vindicative de décapiter le Hamas, avec lequel il négocie pourtant, le gouvernement israélien ne reconnaît plus les frontières de ses voisins qu’il prend plaisir à violer au gré de ses caprices. Désormais, les lignes rouges sont fixées par Tsahal ! Le gouvernement de Benjamin Netanyahu s’arroge le droit de frapper où il veut et quand il veut. Gaza, Syrie, Liban, Iran, Yémen… La liste des cibles s’allonge au fil du temps, au moment où les extrémistes du gouvernement israélien multiplient les propos menaçants envers tout pays soupçonné de sympathie pour la cause palestinienne. Who’s next ? Le bellicisme décomplexé d’Israël inquiète ses ennemis autant que ses alliés qui se sentent également menacés, comme par exemple l’Égypte qui est pourtant liée à l’État hébreu par un traité de paix signé depuis 1979. Le Caire a de quoi se faire du souci, le mépris de Tel-Aviv des conventions internationales et les propos de Netanyahu sur le grand Israël, ainsi que la volonté de chasser les populations de Gaza sont des menaces directes sur sa sécurité nationale. D’où l’idée d’une force arabe commune sous leadership égyptien et saoudien qui circule dans les médias panarabes sans confirmation officielle et sans que personne n’y croit vraiment au niveau de la rue arabe. Car au-delà des élans communautaristes, la sagesse voudrait qu’une éventuelle force de stabilisation ou de paix, aussi improbable soit-elle pour cette région sensible, soit l’émanation de l’ONU et non pas d’une quelconque coalition à coloration ethnique ou religieuse.
En attendant et hormis les condamnations verbales, les pays arabes n’ont pas de leviers pour réagir, d’autant que le Golfe et l’Egypte dépendent de la protection américaine qui, hélas, n’est plus garantie comme avant. Pour Washington, Tel-Aviv, qu’il soit victime ou agresseur, est au sommet de la hiérarchie des alliés. Enhardis par son sentiment d’invincibilité et, surtout, par la carte blanche américaine, les fanatiques religieux au pouvoir en Israël ne s’embarrassent plus d’imposer le fait accompli à toute la région, aux mépris des alliances. Leur objectif est clair : décapiter l’axe de la résistance, enterrer pour de bon la solution à deux Etats, et expulser les populations de Gaza vers les pays voisins contre leur gré, quitte à y déplacer l’idée de la résistance et, par conséquent, plonger la région dans l’inconnu. Pour sa part, le Maroc, par la voix de Nasser Bourita, a été catégorique en mettant en garde contre cet engrenage de la violence dont nul pays, aussi puissant, armé, protégé et insolent soit-il, ne pourrait sortir indemne ou gagnant.
En attendant et hormis les condamnations verbales, les pays arabes n’ont pas de leviers pour réagir, d’autant que le Golfe et l’Egypte dépendent de la protection américaine qui, hélas, n’est plus garantie comme avant. Pour Washington, Tel-Aviv, qu’il soit victime ou agresseur, est au sommet de la hiérarchie des alliés. Enhardis par son sentiment d’invincibilité et, surtout, par la carte blanche américaine, les fanatiques religieux au pouvoir en Israël ne s’embarrassent plus d’imposer le fait accompli à toute la région, aux mépris des alliances. Leur objectif est clair : décapiter l’axe de la résistance, enterrer pour de bon la solution à deux Etats, et expulser les populations de Gaza vers les pays voisins contre leur gré, quitte à y déplacer l’idée de la résistance et, par conséquent, plonger la région dans l’inconnu. Pour sa part, le Maroc, par la voix de Nasser Bourita, a été catégorique en mettant en garde contre cet engrenage de la violence dont nul pays, aussi puissant, armé, protégé et insolent soit-il, ne pourrait sortir indemne ou gagnant.