Le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit se réunir en session d’urgence afin d’examiner la décision d’Israël de reconnaître le Somaliland, alors que l’on s’attend à ce que plusieurs membres critiquent cette initiative.
«Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunira lundi pour une session urgente à la suite de la reconnaissance par Israël de la République du Somaliland», a déclaré samedi l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Danny Danon, sur X.
Dans la foulée, il a ajouté : «Nous ne nous déroberons pas aux discussions politiques».
Poursuivant son propos, il a affirmé qu’Israël «continuera d’agir de manière responsable et avec discernement, afin de renforcer la coopération avec des partenaires qui contribuent à la stabilité régionale».
Le Somaliland, qui n’a jamais été officiellement reconnu depuis sa déclaration d’indépendance de la Somalie en 1991, fonctionne comme une entité administrative, politique et sécuritaire de facto indépendante, le gouvernement central incapable d’exercer son autorité sur la région et ses dirigeants incapables d’obtenir la reconnaissance internationale de son indépendance.
Par ailleurs, cette décision a suscité de vives critiques de la part de plusieurs pays d'Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que de la Türkiye et du Pakistan. De plus, l’Organisation de la coopération islamique, l’Union Africaine et l'Union Européenne ont également condamné cette démarche, la qualifiant de violation de la souveraineté de la Somalie.
«Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunira lundi pour une session urgente à la suite de la reconnaissance par Israël de la République du Somaliland», a déclaré samedi l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Danny Danon, sur X.
Dans la foulée, il a ajouté : «Nous ne nous déroberons pas aux discussions politiques».
Poursuivant son propos, il a affirmé qu’Israël «continuera d’agir de manière responsable et avec discernement, afin de renforcer la coopération avec des partenaires qui contribuent à la stabilité régionale».
Le Somaliland, qui n’a jamais été officiellement reconnu depuis sa déclaration d’indépendance de la Somalie en 1991, fonctionne comme une entité administrative, politique et sécuritaire de facto indépendante, le gouvernement central incapable d’exercer son autorité sur la région et ses dirigeants incapables d’obtenir la reconnaissance internationale de son indépendance.
Par ailleurs, cette décision a suscité de vives critiques de la part de plusieurs pays d'Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient, ainsi que de la Türkiye et du Pakistan. De plus, l’Organisation de la coopération islamique, l’Union Africaine et l'Union Européenne ont également condamné cette démarche, la qualifiant de violation de la souveraineté de la Somalie.
« Mépris total d’Israël envers le droit international »
Les représentants de 21 pays arabes, islamiques et africains ont exprimé vendredi leur rejet et leur condamnation de la décision d’Israël de reconnaître la région sécessionniste du Somaliland, en Somalie, comme un État indépendant, avertissant que cette initiative viole le droit international et menace la stabilité régionale.
Dans un communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères de ces pays, publié par le ministère qatari des Affaires étrangères, il est indiqué que la décision d’Israël constitue un «précédent grave» menaçant «la paix et la sécurité internationales».
Dans ce communiqué, les pays condamnent la décision «avec la plus grande fermeté», estimant qu’elle viole «les principes du droit international et la Charte des Nations Unies, qui stipulent explicitement l’impératif de protéger la souveraineté des États et leur intégrité territoriale», et reflète la position «expansionniste» d’Israël.
Le communiqué précise qu’il s’agit d’un signe du «mépris total et flagrant d’Israël envers le droit international», avertissant de ses potentielles «conséquences graves… sur la paix et la sécurité dans la Corne de l’Afrique et la mer Rouge».
Les pays ont également réaffirmé leur soutien total à la souveraineté de la Somalie, exprimant leur «rejet sans équivoque de toute mesure qui porterait atteinte à l’unité de la Somalie, à son intégrité territoriale ou à sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire».
Ils ont rejeté «tout lien éventuel entre une telle mesure et toute tentative d’expulsion forcée du peuple palestinien de sa terre, ce qui est formellement rejeté sous toutes ses formes en principe».
Le gouvernement somalien refuse de reconnaître le Somaliland comme un État indépendant, le considère comme une partie intégrante de son territoire et considère toute négociation directe avec lui comme une violation de la souveraineté et de l’unité du pays.























