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International

​Palestine : Une moyenne d’une classe d’enfant tuée chaque jour


Rédigé par L'Opinion Mardi 5 Août 2025

L’OCHA (ONU) a indiqué, lundi, qu’environ 1.500 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le mois de mai alors qu’elles tentaient d’accéder à de l’aide humanitaire. De son côté, l’UNICEF a révélé que durant les 22 mois de guerre génocidaire, l’équivalent d’une classe d’enfant est tué chaque jour.



Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré lundi que plus de 18.000 enfants ont été tués à Gaza en 22 mois, ajoutant : "Chaque jour, en moyenne, une classe entière d'enfants est tuée à Gaza". L'UNICEF a publié une déclaration sur les réseaux sociaux concernant les développements à Gaza. Dans cette déclaration publiée sur les réseaux sociaux concernant les développements à Gaza, l'UNICEF a souligné que les enfants meurent à cause des bombardements, de la faim, de la famine et du manque d'accès aux services de base. La déclaration rappelle que les enfants de Gaza ont un besoin urgent de nourriture, d'eau, de médicaments et de protection, et conclut : «À l'heure actuelle, ce dont nous avons le plus besoin, c'est d'un cessez-le-feu. Immédiatement !».

Par ailleurs, «le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) rapporte que de nombreuses personnes continuent d’être tuées ou blessées, y compris celles qui cherchent de la nourriture le long des itinéraires empruntés par les convois de l’ONU ou à proximité des points de distribution militarisés. Environ 1.500 personnes auraient été tuées depuis mai», a déclaré le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York.
 
La faim pour briser la résistance palestinienne

D’autre part, le Bureau d'information du gouvernement de Gaza a indiqué qu’Israël n’avait autorisé l’entrée que de 674 camions d’aide depuis le 27 juillet, soit à peine 14% du minimum quotidien requis, estimé à 600 camions. Il a également affirmé que la majorité des 80 camions entrés dimanche ont été pillés dans un "climat de chaos et de famine délibérément instauré", accusant Israël d’instrumentaliser la faim pour briser la résistance palestinienne.

Israël poursuit une offensive militaire meurtrière sur Gaza, malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu. Près de 61.000 Palestiniens ont été tués, selon les autorités locales, dont près de la moitié sont des femmes et des enfants. La campagne militaire a ravagé l’enclave et l’a menée au bord de la famine.

Par ailleurs, la chaine 13  israélienne a fait état des protocoles secrets de réunions entre responsables politiques et sécuritaires israéliens concernant le dernier accord de cessez-le-feu à Gaza révélant que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rejeté des propositions qui auraient pu permettre la libération de tous les otages et une pause dans la guerre, a rapporté lundi une chaîne israélienne.
 
Netanyahu opposé à toute proposition de cessez-le-feu

Selon la chaîne 13, ces documents montrent que les plus hauts responsables de la sécurité israélienne estimaient qu’un accord global était possible et qu’il aurait pu être suivi d’une reprise des combats si nécessaire. Mais Netanyahu s’y est opposé. «Toute la direction israélienne a mal évalué que la pression humanitaire pousserait le Hamas à capituler», ajoute le rapport.

Cinq mois plus tard, l’approche israélienne visant à limiter l’aide humanitaire à Gaza a considérablement terni sa réputation internationale sans affaiblir le Hamas, précise le média.

Les protocoles indiquent que la première de ces réunions a eu lieu le 1er mars 2025, peu après la restitution des corps des otages Itzik Elgarat, Ohad Yahalomi, Tsahi Idan et Shlomo Mansour.

À ce moment-là, les dirigeants israéliens débattaient de la poursuite de la deuxième phase de l’accord, qui devait inclure des négociations sur la fin de la guerre et la libération d’autres captifs, ou de la reprise des opérations militaires. Lors de la même réunion, l’ex-directeur du Shin Bet Ronen Bar a affirmé que «[son] option préférée est de passer à la phase deux», ajoutant qu’il est toujours  facile de reprendre la guerre. 







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