L’armée d'occupation a étendu, il y a une semaine, la zone délimitée par la «Ligne Jaune», déplaçant les blocs de béton jaunes de 300 mètres vers l'ouest le long de la frontière orientale de la bande de Gaza. Ces changements interviennent au moment même où l'ennemi diffuse des images prétendant montrer le début du déblaiement des décombres dans la ville de Rafah, qu'il contrôle totalement, en vue de la reconstruction des zones où sont actifs des collaborateurs.
A noter que ces collaborateurs sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, surpassant largement leur nombre, leurs capacités et leur popularité réels. Si ce projet se concrétise, il ouvrira la voie à une division de facto de la bande de Gaza en deux: un secteur oriental directement sous le contrôle de l’armée israélienne et peu peuplé, et un secteur occidental, densément peuplé par près de deux millions d’habitants, considéré comme étant sous le contrôle du Hamas.
Dans ce contexte, les discussions autour de la «ligne jaune» s’intensifient en Israël, notamment en raison du blocage de la mise en œuvre de tous les aspects du plan du président américain.
Les Israéliens craignent qu’en l’absence d’une vision claire de l’avenir, ces zones ne deviennent une réplique de la zone C en Cisjordanie occupée – un foyer de tensions qui perpétuerait l’instabilité de l’occupation.
Ces inquiétudes sont renforcées par des évaluations israéliennes indiquant que la «force internationale» censée être déployée à Gaza pourrait ne pas se concrétiser dans un avenir proche, plusieurs pays ayant refusé d’y participer.
Selon la perspective israélienne, cette force est censée «maintenir et imposer la stabilité et la paix», ce qui devrait mener à une participation active au conflit en contribuant au désarmement de la résistance.
A noter que ces collaborateurs sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, surpassant largement leur nombre, leurs capacités et leur popularité réels. Si ce projet se concrétise, il ouvrira la voie à une division de facto de la bande de Gaza en deux: un secteur oriental directement sous le contrôle de l’armée israélienne et peu peuplé, et un secteur occidental, densément peuplé par près de deux millions d’habitants, considéré comme étant sous le contrôle du Hamas.
Dans ce contexte, les discussions autour de la «ligne jaune» s’intensifient en Israël, notamment en raison du blocage de la mise en œuvre de tous les aspects du plan du président américain.
Les Israéliens craignent qu’en l’absence d’une vision claire de l’avenir, ces zones ne deviennent une réplique de la zone C en Cisjordanie occupée – un foyer de tensions qui perpétuerait l’instabilité de l’occupation.
Ces inquiétudes sont renforcées par des évaluations israéliennes indiquant que la «force internationale» censée être déployée à Gaza pourrait ne pas se concrétiser dans un avenir proche, plusieurs pays ayant refusé d’y participer.
Selon la perspective israélienne, cette force est censée «maintenir et imposer la stabilité et la paix», ce qui devrait mener à une participation active au conflit en contribuant au désarmement de la résistance.
Le désarmement de Hamas: Objectif irréalisable ?
Cette perspective s'inscrit dans la volonté d'instrumentaliser la Résolution du Conseil de Sécurité pour faire supporter le coût de l'occupation non plus aux soldats israéliens, mais à la «force internationale», transformant ainsi la confrontation à Gaza d'un conflit israélo-palestinien en un conflit entre les factions et la population gazaouie d'une part, et la «communauté internationale» d'autre part.
Dans ce contexte complexe, des projets israéliens alarmants sont révélés, notamment le projet de construction de complexes d'habitation temporaires dans les «zones jaunes». Ces complexes fourniraient des services essentiels tels que le logement, les soins de santé et l'éducation, présentés comme une «phase transitoire» en attendant l'élaboration d'un plan de reconstruction pour la bande de Gaza. Selon le Wall Street Journal, des équipes d'ingénieurs ont commencé à déblayer les décombres et à déminer ces zones, en vue de leur transformation en «communautés sûres alternatives». La première d'entre elles sera située à Rafah, ville entièrement rasée.
Cependant, la mise en œuvre de ce plan se heurte à de nombreux obstacles, le plus important étant sans doute la sélection et le relogement des habitants tout en préservant leur neutralité politique et en éliminant tout sentiment anti-israélien.
Par ailleurs, les États arabes et les pays donateurs ont jusqu'à présent refusé de financer un tel plan, car il renforcerait la division de longue date de la bande de Gaza et permettrait la création d'une Gaza 1 et Gaza 2: une «Gaza-Est» et une «Gaza-Ouest», séparées par une «ligne jaune» de facto. De plus, des sources sécuritaires indiquent une prise de conscience croissante, au sein de certains milieux, que le désarmement du Hamas est un objectif irréalisable, compte tenu notamment de la difficulté, implicitement reconnue, à éradiquer le mouvement, d'une part, et du refus des États-Unis de collaborer avec les milices armées, en particulier les groupes Abou Shabab, d'autre part.
D’après Al Akhbar libanais





















