Le socialiste, très critique à l'égard du gouvernement de Benjamin Netanyahu, a en outre estimé qu'Israël ne devrait participer à "aucune compétition internationale (...) tant que la barbarie continuerait" à Gaza.
Malgré les critiques virulentes émanant de l'opposition de droite depuis la fin chaotique de l'épreuve cycliste dimanche, après l'envahissement du parcours par des milliers de manifestants en plein Madrid, le Premier ministre socialiste est resté ferme sur ses positions.
"Nous, bien sûr, rejetons toujours la violence. Cela va de soi. Nous l'avons toujours fait. Nous ressentons, comme je l'ai dit hier, une profonde admiration et un grand respect pour nos sportifs, pour les cyclistes du Tour d'Espagne", a poursuivi le chef du gouvernement espagnol. "Mais nous ressentons également un immense respect et une profonde admiration pour une société civile espagnole qui se mobilise contre l'injustice et défend ses convictions de manière pacifique", a-t-il ajouté, évoquant les manifestants propalestiniens qui ont perturbé l'épreuve cycliste quasiment tous les jours, et en particulier dimanche lors de l'ultime étape.
Malgré les critiques virulentes émanant de l'opposition de droite depuis la fin chaotique de l'épreuve cycliste dimanche, après l'envahissement du parcours par des milliers de manifestants en plein Madrid, le Premier ministre socialiste est resté ferme sur ses positions.
"Nous, bien sûr, rejetons toujours la violence. Cela va de soi. Nous l'avons toujours fait. Nous ressentons, comme je l'ai dit hier, une profonde admiration et un grand respect pour nos sportifs, pour les cyclistes du Tour d'Espagne", a poursuivi le chef du gouvernement espagnol. "Mais nous ressentons également un immense respect et une profonde admiration pour une société civile espagnole qui se mobilise contre l'injustice et défend ses convictions de manière pacifique", a-t-il ajouté, évoquant les manifestants propalestiniens qui ont perturbé l'épreuve cycliste quasiment tous les jours, et en particulier dimanche lors de l'ultime étape.
Vers un boycott de l’Eurovision
La veille, la dernière étape de la Vuelta, l'un des événements sportifs les plus importants du pays, avait tourné court malgré des mesures de sécurité décuplées dans la capitale et un déploiement inédit de forces de l'ordre.
Des dizaines de milliers de personnes - 100.000 d'après le gouvernement - ont envahi le parcours avec drapeaux et pancartes pour dénoncer le "génocide sioniste" à Gaza, entraînant la fin précoce de la compétition.
Dans le même registre, le ministre de la Culture espagnol Ernest Urtasun a estimé que l'Espagne ne devrait pas participer à la prochaine édition du concours Eurovision de la Chanson si Israël y prenait part, un boycott déjà prôné par d'autres pays. "Nous devons faire en sorte qu'Israël ne participe pas à la prochaine édition de l'Eurovision" et "si nous (n'y) parvenons pas, l'Espagne ne doit pas prendre part" au concours, a déclaré Ernest Urtasun lors d'une interview sur la radio publique, une position déjà adoptée par "l'Irlande, la Slovénie, l'Islande et les Pays-Bas", a-t-il rappelé.
La décision reviendra à l'organisateur de l'Eurovision, l'Union européenne de radio-télévision (UER), a-t-il souligné.