C’est une première dans l’histoire de la formation des infirmiers et des techniciens de Santé. À partir de l’année universitaire 2025-2026, les professionnels paramédicaux associés de recherche scientifique auront la possibilité de poursuivre des études doctorales en sciences infirmières et techniques de santé, conformément au système LMD.
Le ministère de la Santé a, en effet, annoncé la création de Centres d’études doctorales dans ces disciplines, dans le cadre de la réforme ambitieuse du système de santé national, visant à renforcer la qualité de la formation et de la recherche scientifique.
Cette initiative répond aux exigences croissantes de la profession, selon le ministère de tutelle. Elle vise à élever le niveau de qualification académique des infirmiers et techniciens de santé, tout en favorisant l’intégration de la recherche scientifique appliquée dans la pratique professionnelle, face à l’évolution rapide des sciences et technologies dans le domaine de la santé.
Cette démarche s’inscrit dans la dynamique de développement du capital humain, pilier essentiel de la réussite de la réforme du système de santé et de l’amélioration de ses performances.
Elle permettra ainsi d’impulser une nouvelle dynamique dans le développement des services de santé, portée par une génération de professionnels paramédicaux capables de produire du savoir et de participer activement à la conception des politiques de santé nationales.
Le ministère de la Santé a, en effet, annoncé la création de Centres d’études doctorales dans ces disciplines, dans le cadre de la réforme ambitieuse du système de santé national, visant à renforcer la qualité de la formation et de la recherche scientifique.
Cette initiative répond aux exigences croissantes de la profession, selon le ministère de tutelle. Elle vise à élever le niveau de qualification académique des infirmiers et techniciens de santé, tout en favorisant l’intégration de la recherche scientifique appliquée dans la pratique professionnelle, face à l’évolution rapide des sciences et technologies dans le domaine de la santé.
Cette démarche s’inscrit dans la dynamique de développement du capital humain, pilier essentiel de la réussite de la réforme du système de santé et de l’amélioration de ses performances.
Elle permettra ainsi d’impulser une nouvelle dynamique dans le développement des services de santé, portée par une génération de professionnels paramédicaux capables de produire du savoir et de participer activement à la conception des politiques de santé nationales.
Les aspirations autour d’un projet tant attendu
Attendue depuis 2016, après l’instauration du système LMD dans les Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS), cette initiative a été applaudie par les professionnels. Ils y voient l’aboutissement d’un long processus de lutte pour la création du cycle master, puis du cycle doctoral au sein des ISPITS, reconnus en tant qu'établissement d'enseignement supérieur disposant une formation universitaire.
Si la concrétisation de ce projet s’est fait attendre, c’est parce que le ministère de la Santé et de la Protection sociale a pris le temps de finaliser les démarches pédagogiques nécessaires à sa mise en œuvre, en coordination étroite avec le ministère de l’Enseignement supérieur.
Cela a, notamment, consisté à identifier les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de Santé (ISPITS), répondant aux critères de qualité et de préparation requis pour accueillir ces nouvelles formations doctorales dans des conditions optimales.
« Les Sciences infirmières ne sont plus de simples professions, mais des disciplines scientifiques à part entière. L’ouverture des professionnels sur la recherche scientifique permettra de valoriser la profession, faire évoluer ses pratiques et rehausser le diplôme afin de le rendre plus attractif, tant au Maroc qu’à l’étranger », se félicite Fatima Zahra Belline, Infirmière et chercheuse en sciences infirmières.
Pour réussir cette étape majeure, les professionnels aspirent à un cycle doctoral riche, dans lequel les laboratoires de recherche ne soient pas uniquement axés sur les soins infirmiers, mais intègrent également les sciences infirmières en tant que champ de recherche à part entière, un objectif porté depuis longtemps par les formations syndicales, soucieuses de garantir l’évolution de la pratique infirmière.
Ils expriment également le souhait de voir une représentation accrue des infirmiers au sein du corps professoral, dans le but de favoriser une approche pédagogique plus orientée vers la pratique et les réalités du métier.
Il faut savoir que le cycle doctoral vient enrichir une formation déjà pointue au sein des ISPITS. Depuis l’instauration du système LMD, nombreux sont les infirmiers qui ont poursuivi leurs études en master, bien que le nombre de places disponibles demeure encore limité. À cet égard, Fatima Zahra Belline appelle à diversifier l’offre de masters en introduisant de nouvelles spécialités, afin de répondre à l’intérêt grandissant des infirmiers et des techniciens de santé pour la formation continue.
Si la concrétisation de ce projet s’est fait attendre, c’est parce que le ministère de la Santé et de la Protection sociale a pris le temps de finaliser les démarches pédagogiques nécessaires à sa mise en œuvre, en coordination étroite avec le ministère de l’Enseignement supérieur.
Cela a, notamment, consisté à identifier les Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et Techniques de Santé (ISPITS), répondant aux critères de qualité et de préparation requis pour accueillir ces nouvelles formations doctorales dans des conditions optimales.
« Les Sciences infirmières ne sont plus de simples professions, mais des disciplines scientifiques à part entière. L’ouverture des professionnels sur la recherche scientifique permettra de valoriser la profession, faire évoluer ses pratiques et rehausser le diplôme afin de le rendre plus attractif, tant au Maroc qu’à l’étranger », se félicite Fatima Zahra Belline, Infirmière et chercheuse en sciences infirmières.
Pour réussir cette étape majeure, les professionnels aspirent à un cycle doctoral riche, dans lequel les laboratoires de recherche ne soient pas uniquement axés sur les soins infirmiers, mais intègrent également les sciences infirmières en tant que champ de recherche à part entière, un objectif porté depuis longtemps par les formations syndicales, soucieuses de garantir l’évolution de la pratique infirmière.
Ils expriment également le souhait de voir une représentation accrue des infirmiers au sein du corps professoral, dans le but de favoriser une approche pédagogique plus orientée vers la pratique et les réalités du métier.
Il faut savoir que le cycle doctoral vient enrichir une formation déjà pointue au sein des ISPITS. Depuis l’instauration du système LMD, nombreux sont les infirmiers qui ont poursuivi leurs études en master, bien que le nombre de places disponibles demeure encore limité. À cet égard, Fatima Zahra Belline appelle à diversifier l’offre de masters en introduisant de nouvelles spécialités, afin de répondre à l’intérêt grandissant des infirmiers et des techniciens de santé pour la formation continue.
