Le fracas sec des détonations se mêle au martèlement sourd des sabots. Dans un nuage de poussière dorée, les cavaliers, fusil levé, figent leur monture dans une ultime immobilité. Puis l’arène retombe dans un silence vibrant. L’édition 2025 du Moussem de Moulay Abdallah Amghar vient d’entrer dans l’histoire, avec 122 troupes de Tbourida – dont trois exclusivement féminines – et 2 065 chevaux venus de toutes les provinces du royaume, ont annoncé vendredi les organisateurs.
Tout au long de la journée, l’arène a été le théâtre de charges millimétrées, de cavalcades fulgurantes stoppées net, et de salves de baroud d’une précision magistrale. Les applaudissements ont fusé, galvanisant les cavaliers et cavalières, ces derniers imposant leur présence comme jamais auparavant dans cet art martial équestre séculaire.
« L’affluence cette année témoigne de l’attachement national à notre art équestre », affirme Saïd Ghaït, président de l’Union provinciale de Tbourida d’El Jadida. Chaque troupe, chaque cheval, a été minutieusement répertorié, gage d’une organisation impeccable.
Haut lieu du patrimoine spirituel, festif et équestre marocain, le Moussem a déployé un dispositif vétérinaire permanent, veillant au bien-être animal, condition indispensable à l’excellence des prestations.
Plus qu’un rendez-vous, Moulay Abdallah Amghar est un sanctuaire où la Tbourida, alliance de bravoure et d’esthétique, continue de transmettre, au galop, l’âme cavalière du Maroc – un spectacle qui, chaque année, franchit un peu plus les frontières.
Tout au long de la journée, l’arène a été le théâtre de charges millimétrées, de cavalcades fulgurantes stoppées net, et de salves de baroud d’une précision magistrale. Les applaudissements ont fusé, galvanisant les cavaliers et cavalières, ces derniers imposant leur présence comme jamais auparavant dans cet art martial équestre séculaire.
« L’affluence cette année témoigne de l’attachement national à notre art équestre », affirme Saïd Ghaït, président de l’Union provinciale de Tbourida d’El Jadida. Chaque troupe, chaque cheval, a été minutieusement répertorié, gage d’une organisation impeccable.
Haut lieu du patrimoine spirituel, festif et équestre marocain, le Moussem a déployé un dispositif vétérinaire permanent, veillant au bien-être animal, condition indispensable à l’excellence des prestations.
Plus qu’un rendez-vous, Moulay Abdallah Amghar est un sanctuaire où la Tbourida, alliance de bravoure et d’esthétique, continue de transmettre, au galop, l’âme cavalière du Maroc – un spectacle qui, chaque année, franchit un peu plus les frontières.
Mohamed LOKHNATI
