
Dès les premières notes, sa présence magnétique a soulevé la foule. Les rythmes sahraouis, mariés aux harmonies hassanies, ont transformé l'esplanade en un corps vibrant d'applaudissements et de youyous.
L'artiste, drapée de lumière, a offert ses titres emblématiques avec une générosité rare. Entre deux mélodies, elle a salué ce public "capital de sa carrière", suscitant une ovation spontanée. L'organisation avait anticipé la marée humaine : l'esplanade débordait, les ruelles adjacentes formaient un tissu vivant d'une marrée de foule excitée
Minuit cristallisa l'émotion. Quand Ghir Khoudouni jaillit, des milliers de flammes de portables illuminèrent la nuit comme un firmament improvisé. Des adolescentes aux aînés, tous scandaient les refrains dans une même ferveur.
L'apothéose vint avec Lmimouna. Les cordes du guembri épousèrent les percussions, tissant la tradition et la modernité. Saida Charaf, impériale, acheva sa performance sous une pluie de roses blanches. Au petit jour, l'esplanade gardait l'écho de cette voix qui, depuis trente ans, incarne l'âme musicale marocaine.
L'artiste, drapée de lumière, a offert ses titres emblématiques avec une générosité rare. Entre deux mélodies, elle a salué ce public "capital de sa carrière", suscitant une ovation spontanée. L'organisation avait anticipé la marée humaine : l'esplanade débordait, les ruelles adjacentes formaient un tissu vivant d'une marrée de foule excitée
Minuit cristallisa l'émotion. Quand Ghir Khoudouni jaillit, des milliers de flammes de portables illuminèrent la nuit comme un firmament improvisé. Des adolescentes aux aînés, tous scandaient les refrains dans une même ferveur.
L'apothéose vint avec Lmimouna. Les cordes du guembri épousèrent les percussions, tissant la tradition et la modernité. Saida Charaf, impériale, acheva sa performance sous une pluie de roses blanches. Au petit jour, l'esplanade gardait l'écho de cette voix qui, depuis trente ans, incarne l'âme musicale marocaine.
Mohamed LOKHNATI