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​Investment Grade : La “remontada” économique du Maroc


Rédigé par Soufiane CHAHID le Dimanche 28 Septembre 2025



Comme l’avait annoncé trois jours plus tôt le wali de Bank Al-Maghrib, le Maroc est parvenu à reconquérir sa note Investment Grade sur sa dette souveraine. L’agence américaine de notation Standard & Poor’s (S&P) a officialisé la nouvelle, le vendredi 26 septembre, en relevant la note du Royaume à BBB-/A-3, contre BB+/B auparavant.


Le pays est parvenu à réaliser cette “remontada” grâce à une gestion rigoureuse de ses finances publiques. Le Royaume avait perdu son Investment Grade durant la crise du Covid, en raison du dérapage de ses dépenses destinées à amortir le choc sur son économie. Depuis, il s’est engagé dans une politique budgétaire plus disciplinée, en renforçant progressivement ses recettes fiscales et en optimisant ses dépenses, avec pour objectif de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2026.
 

Ce qui a également motivé la décision de l’agence de notation, ce sont les perspectives de croissance stables du PIB du Royaume, estimées en moyenne à 4 % sur la période 2025-2028. Hors agriculture, toujours tributaire des aléas climatiques, cette dynamique s’explique à la fois par la vigueur des exportations industrielles, la solidité des transferts des Marocains résidant à l’étranger et l’attractivité grandissante du pays auprès des investisseurs internationaux.
 

En attendant que les deux autres agences de notation, Moody’s et Fitch, confirment à leur tour cette appréciation, le relèvement de la note souveraine du Maroc constitue une bonne nouvelle à double titre.

Il marque le retour de la crédibilité du pays sur les marchés financiers et ouvre la perspective d’un recours futur à l’endettement extérieur à des coûts plus raisonnables.
 

Il envoie également un signal fort aux partenaires du Royaume, en montrant que malgré les importants engagements d’investissements liés à l’organisation de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030, l’État demeure en mesure de préserver l’équilibre de ses finances publiques et d’éviter toute dérive de l’endettement qui pourrait, à terme, devenir insoutenable.
 




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