Les présidents chinois et américain devraient se réunir jeudi en Corée du Sud pour tenter de trouver un accord qui solderait leur guerre commerciale. "Nous aurons une très bonne conversation" avec Xi Jinping, a prédit le président américain, pendant un échange avec la presse à bord de son avion, à propos de cette entrevue qui se déroulera en Corée du sud.
Lors d'un forum à Pékin lundi, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a appelé à "en finir avec la politisation des questions économiques et commerciales, la fragmentation artificielle des marchés mondiaux et le recours aux guerres commerciales et aux batailles de droits de douane", dans une référence apparente à l'offensive protectionniste américaine.
"Se retirer fréquemment d'accords et revenir sur des engagements, tout en formant de manière enthousiaste des blocs et des cliques, a exposé le multilatéralisme à des défis sans précédent", a-t-il ajouté, sans nommer de pays.
"Le sens de l'histoire ne peut être inversé et un monde multipolaire est en train d'émerger", a encore affirmé le diplomate.
Ces déclarations interviennent alors que Donald Trump était en route pour le Japon, deuxième étape d'une tournée asiatique dont le point d'orgue sera son entrevue avec Xi Jinping.
Le président américain s'est dit confiant dans la possibilité de conclure un "bon accord" avec la Chine lors des discussions prévues en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) dans la ville sud-coréenne de Gyeongju.
Le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré dimanche que les deux chefs d'Etat valideraient un compromis portant sur les terres rares et un autre sujet sensible, à savoir les achats chinois de soja américain.
Lors d'un forum à Pékin lundi, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a appelé à "en finir avec la politisation des questions économiques et commerciales, la fragmentation artificielle des marchés mondiaux et le recours aux guerres commerciales et aux batailles de droits de douane", dans une référence apparente à l'offensive protectionniste américaine.
"Se retirer fréquemment d'accords et revenir sur des engagements, tout en formant de manière enthousiaste des blocs et des cliques, a exposé le multilatéralisme à des défis sans précédent", a-t-il ajouté, sans nommer de pays.
"Le sens de l'histoire ne peut être inversé et un monde multipolaire est en train d'émerger", a encore affirmé le diplomate.
Ces déclarations interviennent alors que Donald Trump était en route pour le Japon, deuxième étape d'une tournée asiatique dont le point d'orgue sera son entrevue avec Xi Jinping.
Le président américain s'est dit confiant dans la possibilité de conclure un "bon accord" avec la Chine lors des discussions prévues en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) dans la ville sud-coréenne de Gyeongju.
Le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré dimanche que les deux chefs d'Etat valideraient un compromis portant sur les terres rares et un autre sujet sensible, à savoir les achats chinois de soja américain.
Taïwan comme monnaie d'échange ?
Côté chinois, le représentant pour le commerce international Li Chenggang a assuré que Pékin et Washington étaient parvenus à un "consensus préliminaire".
Une trêve douanière est actuellement en vigueur entre les deux pays. Elle doit expirer le 10 novembre.
En dehors de l'aspect économique, Xi et Trump pourraient également aborder la question de Taïwan, que Pékin revendique comme son propre territoire.
Les Etats-Unis ne reconnaissent pas Taïwan, mais sont tenus de fournir à l'île des armes défensives en vertu d'un accord de longue date.
Toutefois, Washington maintient une politique "d'ambiguïté stratégique", restant flou quant à la possibilité d'intervenir militairement en cas d'attaque chinoise.
Donald Trump a également envoyé des signaux contradictoires sur son engagement envers Taïwan pendant sa campagne pour la présidentielle de 2024, et a parfois présenté cette puissance technologique comme un concurrent économique.
"Personne n'envisage" d'abandonner Taïwan dans le cadre d'un accord commercial avec la Chine, a toutefois assuré samedi le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
Lundi matin, la chaîne publique chinoise CCTV a rapporté que l'armée chinoise avait "récemment" envoyé des avions de combat H-6K pour mener "des exercices de simulation de confrontation dans les eaux et l'espace aérien entourant Taïwan".





















