Avec l’érudition et la clarté qui le caractérisent, le Pr. Laroui a interrogé la place croissante de l’intelligence artificielle générative dans le champ artistique et littéraire. Peut-on parler de création lorsque l’auteur est un algorithme ? Une IA peut-elle concevoir des idées neuves, produire du sens, faire œuvre ? À ces interrogations, le conférencier a opposé une analyse nuancée et lucide : si les machines peuvent produire du contenu, elles ne sauraient accéder à l’abstraction véritable, à la pensée originale qui distingue l’humain du mécanisme.
Il a rappelé que toute forme de créativité authentique suppose une capacité à transgresser les modèles, à rompre avec l’habituel, à inventer l’inattendu. Or, une intelligence artificielle n’invente pas : elle réassemble, extrapole, imite, selon les limites imposées par les données qui l’ont nourrie. La machine peut surprendre, certes, mais elle ne rêve pas. Elle ne doute pas. Elle ne crée pas dans l’angoisse ou l’émerveillement. Dès lors, la créativité – celle qui bouleverse, qui questionne, qui éclaire – demeure, selon lui, l’apanage de la conscience humaine.
Il a rappelé que toute forme de créativité authentique suppose une capacité à transgresser les modèles, à rompre avec l’habituel, à inventer l’inattendu. Or, une intelligence artificielle n’invente pas : elle réassemble, extrapole, imite, selon les limites imposées par les données qui l’ont nourrie. La machine peut surprendre, certes, mais elle ne rêve pas. Elle ne doute pas. Elle ne crée pas dans l’angoisse ou l’émerveillement. Dès lors, la créativité – celle qui bouleverse, qui questionne, qui éclaire – demeure, selon lui, l’apanage de la conscience humaine.
L’affirmation fut sans appel : l’IA générative n’est ni un artiste, ni un écrivain. Elle peut seconder, prolonger, amplifier certains gestes créateurs, mais elle ne saurait remplacer l’élan intime, imprévisible, profondément singulier, qui anime l’acte d’écrire ou de peindre. La pensée créative, martèle Laroui, est une expérience humaine, enracinée dans l’histoire, les émotions et le langage.
La conférence s’est achevée sur un échange nourri avec l’auditoire, témoignant de l’intérêt grandissant pour ces questions à la croisée de la technologie, de l’art et de la philosophie. Un moment de réflexion rare, stimulant, qui a su conjuguer exigence intellectuelle et ouverture d’esprit.
La conférence s’est achevée sur un échange nourri avec l’auditoire, témoignant de l’intérêt grandissant pour ces questions à la croisée de la technologie, de l’art et de la philosophie. Un moment de réflexion rare, stimulant, qui a su conjuguer exigence intellectuelle et ouverture d’esprit.