« Ce n’est plus la sardine d’antan. Même ici à El Jadida, les bateaux rentrent à moitié vides, et les prix explosent. La mer nous donne moins, et le gasoil coûte plus, » témoigne Nourredine, patron de pêche sur une embarcation artisanale.
Les commerçants aussi tirent la sonnette d’alarme. « Les clients sont désorientés. Avant, 10 dirhams suffisaient pour nourrir une famille. Maintenant, c’est presque le double, et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, » confie Zakia, poissonnière au souk central.
Le phénomène touche toutes les couches sociales. « La sardine, c’était l’emblème de nos repas modestes. Aujourd’hui, c’est devenu un produit que l’on achète moins souvent, » déplore Hassan, retraité et résident du quartier Saâda.
La situation s’expliquerait par la baisse de la production halieutique, les aléas climatiques et la hausse des coûts liés à la pêche, notamment le carburant marin. Les professionnels s’inquiètent de l’avenir de la filière, tandis que les ménages s’adaptent, souvent au détriment de leur alimentation traditionnelle.
L’Opinion poursuit ses investigations sur les retombées de cette tension halieutique, et questionne les autorités locales sur les mesures envisagées pour soutenir les pêcheurs et maintenir l’accès du public aux produits de la mer.
Les commerçants aussi tirent la sonnette d’alarme. « Les clients sont désorientés. Avant, 10 dirhams suffisaient pour nourrir une famille. Maintenant, c’est presque le double, et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, » confie Zakia, poissonnière au souk central.
Le phénomène touche toutes les couches sociales. « La sardine, c’était l’emblème de nos repas modestes. Aujourd’hui, c’est devenu un produit que l’on achète moins souvent, » déplore Hassan, retraité et résident du quartier Saâda.
La situation s’expliquerait par la baisse de la production halieutique, les aléas climatiques et la hausse des coûts liés à la pêche, notamment le carburant marin. Les professionnels s’inquiètent de l’avenir de la filière, tandis que les ménages s’adaptent, souvent au détriment de leur alimentation traditionnelle.
L’Opinion poursuit ses investigations sur les retombées de cette tension halieutique, et questionne les autorités locales sur les mesures envisagées pour soutenir les pêcheurs et maintenir l’accès du public aux produits de la mer.
Réalisé par
Mohamed LOKHNATI
Mohamed LOKHNATI