Alertés par des promeneurs, les gendarmes royaux s’en sont saisis. À l’intérieur, soigneusement emmaillotés sous une toile imperméable, 25 kilogrammes de cocaïne reposaient en silence, plaquettes alignées comme un trésor maudit.
Ni baril lesté, ni bidon balisé, mais un simple sac de randonnée, détrempé et lourd de poudre blanche. Une marchandise d’une pureté jugée rare, glissée là comme par erreur — ou par dessein. Le contraste fige les esprits : alors que les enfants bâtissent des châteaux de sable, un vestige d’économie souterraine vient éroder les fondations du décor estival.
Tout, dans cette apparition, semble choisi avec soin : moins de 500 mètres des résidences surveillées, en plein après-midi dominical, et un emballage aussi banal qu’inhabituel pour un trafic d’une telle ampleur. Est-ce le fruit d’une opération échouée ? Une livraison manquée ? Ou l’ombre discrète d’un réseau qui teste ses marges ? Les autorités, prudentes, ne privilégient pour l’heure aucune hypothèse.
Le littoral, parfois théâtre de vacances et parfois complice de silences, s’impose ici comme une frontière mouvante entre l’écume et l’illégal. Un territoire aux apparences lisses, mais aux courants profonds.
Et dans ce théâtre sans rideau, la mer joue parfois les justicières — rendant au rivage ce que le crime croyait avoir noyé.
Ni baril lesté, ni bidon balisé, mais un simple sac de randonnée, détrempé et lourd de poudre blanche. Une marchandise d’une pureté jugée rare, glissée là comme par erreur — ou par dessein. Le contraste fige les esprits : alors que les enfants bâtissent des châteaux de sable, un vestige d’économie souterraine vient éroder les fondations du décor estival.
Tout, dans cette apparition, semble choisi avec soin : moins de 500 mètres des résidences surveillées, en plein après-midi dominical, et un emballage aussi banal qu’inhabituel pour un trafic d’une telle ampleur. Est-ce le fruit d’une opération échouée ? Une livraison manquée ? Ou l’ombre discrète d’un réseau qui teste ses marges ? Les autorités, prudentes, ne privilégient pour l’heure aucune hypothèse.
Le littoral, parfois théâtre de vacances et parfois complice de silences, s’impose ici comme une frontière mouvante entre l’écume et l’illégal. Un territoire aux apparences lisses, mais aux courants profonds.
Et dans ce théâtre sans rideau, la mer joue parfois les justicières — rendant au rivage ce que le crime croyait avoir noyé.
